Quartiers de Samantha Carter

HJ: allez c'est parti pour découverte macabre...

Rodney, pour s'occuper en attendant, se dirigea vers la petite bibliothèque de Sam pour choisir un livre. Il en prit un premier qu'il feuilleta pour se rendre compte qu'il le connaissait déjà bien assez. Il en prit un deuxième qui ne lui rappelait rien et retourna s'assoir pour bouquiner.

Mais alors qu'il lisait tranquilement le livre, il finit par tomber entre deux pages sur une photo étrange, qui de visu ressemblait à de l'imagerie médicale. Il repoussa le livre et regarda la photo plus attentivement pour y lire le mot "écographie", le nom de Sam et la date du jour.

**quoi???? elle a fait un exam aujourd'hui?
- écographie.......c'est pour les femmes enceinte ça
- non non non....c'es pas possible, il y a une autre explication**

Il approfondit son analyse de la photo, les mains tremblante, mais n'ayant pas eu les explications du médecin, il ne reconnut rien. La photo tomba au sol et il prit sa tête entre ses mains, coudes posés sur ses genoux, pour presser ses tempes, comme pour refuser l'idée qui s'insinuait...Trop perdu dans ses sombres réflexions, il ne se rendit pas compte que Sam avait finit sa douche depuis un moment

Sam avait fini de se préparer pour aller se coucher, et fut surprise de n'avoir pas encore vu Rodney arriver dès sa sortie de la douche. Elle sortit de la salle de bain, et vit le Canadien assis sur le bord du lit, coudes sur ses genoux, son visage dans ses mains. Elle s'avança, inquiète.

- "Rodney ?! Est-ce-que ça va ?"

Quand elle fut près de lui, Sam vit la photo de son écographie sur le sol. A ce moment là, elle paniqua, tentant de trouver une explication à lui donner.

**Oh non, c'est pas vrai, dites moi qu'il ne sait pas ce que c'est
- A en juger par son attitude, je pense qu'il le sait
- Non non non
- Tu avais qu'à pas cacher ça dans un livre**

- "Qui t'as permis de fouiller dans mes affaires ?"

Sam avait voulu prendre une voix sévère, mais elle n'y arriva pas, sa voix tremblante trahissant plus la panique que la colère. Elle se baissa et pris la photo qu'elle garda dans sa main.

Rodney tenta de reprendre la contrôle à la question inquiète de Sam, espérant à parvenir à discuter calmement avec elle, mais à son accusation, il paniqua. Ce n'est pas vraiment son accusation qui le stressait mais sa voix tremblante qui montrait sa panique à elle comme si elle craignait ce qu'il avait découvert. Et cela avait de quoi alimenter ses pires craintes. Il se leva et recula, le regard perdu, ne sachant plus où il en était et ce qu'il devait penser

"je n'ai pas fouiller...je voulais juste lire en attendant...et je suis tombé sur ça"

Il désigna la photo dans sa main et ajouta la voix lui aussi tremblante alors qu'il voulait sembler désinvolte

"pourquoi c'est un secret d'état?"

Sam tenta de se calmer, mais y parvint à moitié. Elle repris son livre et inséra une nouvelle fois la photo entre les pages, avant de replacer le bouquin à sa place. Puis, elle fit face à Rodney, essayant de trouver une solution, autre que tout lui avouer, même si elle n'arrivait pas à en trouver.

- "Non, ce n'est pas un secret d'état ... c'est juste que ... je n'aime pas qu'on touche à mes affaires sans m'en demander la permission ..."

La militaire leva sa main et désigna le livre, où était caché la photo de l'écographie.

- "Et puis, tu n'as pas à t'inquiéter ... ce n'est rien ..."

**Tu parles ... comme s'il allait avaler ça, il faudra que tu trouves mieux que ça pour le calmer**

Rodney fit une moue à sa tentative de le rassurer et croisa les bras devant lui. Il marmona entre ses dents

"ce n'est rien?? je suis pas débile non plus"

Il se força à prendre une voix calme, mais son regard était douloureux, n'appréciant pas qu'elle essaye toujours de minimiser les problèmes. Il savait qu'il était fragile mais il avait besoin de la vérité (aie aie aie!!).

"tu as fait une écographie aujourd'hui...pourquoi?"

Sam serra les dents à la première remarque de Rodney, l'ayant entendu, bien qu'il avait murrmurer. Mais, elle soutint son regard quelques instants à sa question, sur la raison pour laquelle elle avait fait une échographie.

Puis, elle détourna les yeux, et préféra aller vers la fenêtre, contemplant la vue, en croisant les bras. Elle savait que le moment de tout lui avouer approchait, mais elle voulait encore retarder l'échéance, essayant de savoir si Rodney changerait d'avis ou non.

- "Oui, j'ai fait une echographie ... je voulais savoir si ... je pourrais avoir des enfants, un jour ..."

Sam avait parlé calmement, bien qu'on pouvait clairement sentir la tristesse dans sa voix. Elle ferma les yeux, respirant tranquillement pour faire passer sa panique.

- "Parce que j'en veux vraiment ..."

La révélation de Sam lui fit presque aussi mal que si elle lui avait annoncé ce qu'il craignait le plus. Cela confirmait ses doutes, elle voulait des enfants, alors que pour lui sa décison était irrévocable. Il resta un long moment silencieux, n'osant pas s'approcher. Puis il s'approcha et posa timidement sa main sur son épaule avant de la laisser retomber. Il annonça la voix douloureuse

"je...je peux pas t'offrir ça Sam...je suis désolé...tout...mais pas ça"

Sam entendit Rodney approcher derrière elle, et sentit brièvement sa main sur son épaule. Elle écouta ses paroles douloureuses, qui annoncaient très mal l'aveu qu'elle lui ferait. Lentement, elle se retourna, pour le regarder de ses yeux tristes.

- "Et moi, je sais que tu le peux ... tu en as la force, je le sens ... il faut juste que tu trouves le courage en toi, pour te l'avouer à toi-même ..."

Les yeux de Sam devinrent brillants, mais elle arriva à contenir ses larmes. Elle savait pour quelle raison le Canadien ne voulait pas avoir d'enfant, à cause de son père et de tout ce que ça avait entrainé dans son enfance.

- "Ne le laisses pas gagner, Rodney ... tu as déjà réussit à le battre, tu peux le refaire ..."

Rodney fronça les sourcils à sa première réplique craignant de comprendre où elle voulait en venir, et la fin de son discours le confirma. Il n'était pas prêt à admettre que c'était à cause de son père qu'il ne voulait pas d'enfant, mais juste parce qu'il n'aimait pas les enfants, trop bruyant, agaçant, et qu'il lui faisiat peur tout simplement. Et là il avait l'impression qu'elle se servait de son seccret contre lui et cela ne lui plaisait mais alors pas du tout. Il croisa à nouveau les bras mais bien plus crispé que tout à l'heure. Son regard devint froid et sa voix dure, alors qu'en fait une douleur sans fond l'envahissait

"qu'est ce qui te donnes le droit de dire ça??? j'ai pas le droit de fouiller dans tes affaires, je t'interdis de fouiller dans ma vie privée!!!...et puis qu'est ce que tu crois savoir???"

Sam leva les yeux au ciel en entendant la réplique dure de Rodney. Elle s'écarta vivement, et fit les cents pas, avant de s'arrêter et de regarder non pas Rodney, mais le Docteur Mckay. Elle adopta le même ton froid que lui.

- "Tu t'es confié à moi, pour que je t'aides, et je t'ai aidé, parce que je t'aime ... tu m'a raconté des détails de ta vie, et j'en ai déduit ce qu'il fallait en déduire ... et je sais très bien que tu n'aimes pas les enfants, et que tu ne veux pas en voir, parce que tu as peur que ça recommence ... que tu fasses pareil ..."

Sam savait très bien qu'elle jouait avec le feu, mais elle n'avait pas trouver d'autre solution pour lui faire prendre conscience des choses. Pendant son discours, la militaire n'avait pas pû retenir ses larmes plus longtemps, ces dernières coulant sur ses joues.

- "Regardes-moi dans les yeux, Rodney, et oses m'avouer que ce que je dit n'est pas vrai".

Rodney perdit son air mauvais à l'explication de Sam qui sonnait si vrai et la voir pleuré le boulversait. Ses derniers mots le firent paniquer car évidemment il ne pouvait lui avouer que ce n'était pas sans lien... Il préferra fuir son regard et s'approcha du balcon. Il s'aggripa tout tremblant à la rambarde et lacha dans un soupir, sentant lui aussi monter les larmes

"pourquoi tu me harcèles avec ça Sam"

Il se retourna finalement vers elle, reprenant sa voix dure pour ne pas craquer, étouffant sa souffrance et sa panique en replongeant dans sa froideur

"bon sang Sam, ça fait un mois qu'on est ensemble, les enfants on a le temps d'en parler!"

**parce que dans un an tu crois vraiment que tu changerais d'avis??**

Sam regarda Rodney allait sur le balcon, et ne l'empêcha pas. Elle s'approcha de la fenêtre ouverte et regarda le Canadien. Elle garda le même ton froid et dur que son amant.

- "Arrêtes de dire que je te harcèles, parce que ce n'est pas vrai".

Puis, Rodney lui affirma qu'ils avaient le temps pour parler d'enfants, mais la militaire ne le croyait pas, sachant qu'il réagirait tout le temps comme aujourd'hui. Elle s'adressa à lui, sans vraiment réflechir à ses paroles.

- "Que ça soit dans un mois, ou dans un an, je sais que tu réagiras pareil ... et c'est très important pour moi d'en parler maintenant ... parce que je suis enceinte ..."

Sam s'arrêta nette, en réalisant ce qu'elle venait de dire. Elle en oublia sa froideur, remplacée aussitôt par la panique. Elle l'avait dit, elle l'avait avoué, sans le vouloir. Craignant déjà la réaction de Rodney, elle recula, se sentant très mal d'un seul coup. Elle se dirigea vers la chaise de son bureau et s'y installa, essayant de respirer calmement, en prennant son visage dans ses mains, les coudes posés sur le bureau.

**Mais, c'est pas vrai, pourquoi je lui ai dit ?
- Tu devais lui dire un jour où l'autre, il devait le savoir
- Je sais, mais je ne veux pas le perdre
- Alors, choisis le lui
- Je ne veux pas perdre les deux**

Sam resta sans bouger, le visage toujours caché dans ses mains, sanglotant. Elle savait ce qu'elle venait de faire, et se préparait tant bien que mal aux conséquences.

Rodney garda son regard froid quand elle annonça qu'elle ne le harcelais pas car c'est bien ce qu'il ressnetait lui et n'allait pas se priver de lui faire remarquer séchement. Mais elle prononça les mots qu'il s'était dit en pensée, puisqu'il il savait au fond de lui qu'il n'en voudrait jamais alors il laissa retomber ses bras, se sentant pris au pièges par ces paroles.

Puis vint les derniers mots, qui le laissèrent pantois. Il s'addossa à la fenètre pour ne pas tomber.

**hein?????
- tu as très bien entendu
- non non noooooonnnnn, c'est une blague!!!
- à voir sa réaction je ne crois pas non!
- nnnnoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo**

Il resta un long moment silencieux et se laissa glisser au sol, toujours appuyé au chambranle. Puis parvint à articuler, refusant d'y croire

"comment c'est possible?"

**tu m'avais dit que tu étais protégé hein!!!!!!!!!**

Sam ne remarqua pas quand Rodney s'asseya sur le sol, se laissant glisser le long de la fenêtre. A sa question, Sam savait qu'il allait très mal le prendre, même si lui aussi aurait pu prendre ses précautions.

Elle enleva ses mains de son visage, et le regarda un instant, de ses yeux baignés de larmes. Elle essaya de parler, mais n'y arriva pas tout de suite. Elle finit par détourner les yeux, ne voulant pas voir son visage quand elle lui dirait comment elle était tombée enceinte.

- "Ma pilule ... j'ai oublié ... de la prendre ..."

Sam se mordit les lèvres, et ferma les yeux, attendant sa réaction, qui allait être, d'après elle, tout sauf calme.

Rodney attendit anxieux la réponse, se raccrochant à l'espoir déssespéré qu'en fait elle retire ses paroles. Mais non elle lui annonça qu'ele avait oublié son contraceptif. Sa bouche se tordit d'un rictus nerveux et il lacha la voix tendu

"oublié?? je t'avais demandé...tu m'avais dit que c'était bon...moi je t'ai fait confiance!"

Il ferma les yeux, et repensa à tout ce qui s'était passé depuis qu'elle était "malade". Son air triste, ce cauchemar cette nuit... Il serra les dents et serra les poingts à s'en faire mal. Il demanda brusquement, la voix sèche, luttant contre la colère mais surtout la déception et ce sentiment de trahisson qu'il l'envahissait en parlant....

"tu le sais depuis combien de temps? c'est ça ce virus bénin? n'est-ce pas?? tout ce cirque pour savoir comment je réagirais c'est ça??? hein Sam!"

Sam se leva d'un seul coup, en entendant les reproches de Rodney. Elle aussi, était en colère contre lui, mais aussi contre elle. La militaire faisait les cents pas, évitant de regarder le Canadien, adoptant une voix dure, mais tremblante.

- "Oui, c'est vrai, j'ai oublié ... mais je n'y pensais plus, parce que je me sentais tellement bien, depuis que je suis ici ... j'avais les pensées ailleurs ..."

Puis, Rodney lui parla du mensonge qu'elle avait fait pour lui dissimuler la vérité. Elle s'arrêta et le regarda dans les yeux, sachant que quoi qu'elle dise, ça ne changerait plus rien désormais.

- "Je le sais depuis hier ... tu croyais que j'allais te l'annoncer ? tu croyais que je désirais te voir réagir comme tu le fais en ce moment ? J'avais peur de ta réaction, et c'est pour ça que je ne t'ai rien dit, et je voulais attendre déjà de savoir où j'en étais moi ..."

**Tu vois, tu aurais dû tout lui dire tout de suite
- Ca n'aurais rien changé, il aurait réagit pareil**

Rodney écouta les explications de Sam, et en toute bonne fois il ne pouvait nier qu'il aurait aussi mal réagit la veille mais ce mensonge et le fait qu'il s'était inquiété faussement lui restait en travers de la gorge.

Il ne regardait pas Sam, se contentant de fixer un point imaginaire devant lui. A ces derniers mots, il fronça les sourcils, voyant peut être une issue à ce problème, mais oui c'était évident maintenant: elle devait avorter. Une sourire se forma sur ses lèvres, content d'avoir trouver cette échapatoire

"mais il y pas à chercher midi à 14 heures, il est hors de question que tu gardes ce bébé!"

Son ton se radoucit et il la regarda enfin

"je te soudiendrais pour...pour l'opération"

Sam resta un instant silencieuse. Puis, elle sembla enfin comprendre ce que Rodney lui expliquait. La militaire était choquée par sa demande.

- "Quoi ???"

Malgré le fait que Rodney s'était radoucit à sa proposition, ce n'était pas du tout le cas de Sam. Elle secoua la tête en signe de négation, et s'éloigna de lui, continuant de faire les cents pas dans sa chambre.

- "Tu me demandes à moi d'avorter ? A moi, qui ait toujours voulu avoir des enfants, alors qu'aujourd'hui, j'en ai la possibilité ? Et tu crois que je vais t'écouter ..."

Sam s'arrêta une nouvelle fois, et regarda Rodney dans les yeux, se moquant de sa proposition de l'aider pour avorter.

- "Mais c'est gentil de vouloir me soutenir pour l'opération, vraiment c'est très touchant" ironisa-t-elle. "C'est vrai que le soutient est très agréable pour une femme qui va mettre à mort son propre enfant, procédé pas du tout traumatisant pour elle".

Sam recommença à marcher à travers sa chambre, ne posant même plus le regard sur le scientifique. Puis, alors que ce dernier s'était éloigné de la fenêtre, la militaire s'arrêta devant la baie vitrée, réflechissant à grande vitesse, avant de prendre sa décision définitive.

- "Je le garderais ce bébé, parce que c'est le tien, et que je t'aime ... et que j'estime avoir reçu le plus merveilleux cadeau que tu puisse me donner".

Rodney qui s'était raccroché désespéremment à cette idée, se décomposa au fur et à mesure du discours de Sam. Il trouvait horrible qu'elle joue les victimes, alors que c'était lui qui était coincé. Et elle lui asséna le coup final en lui annonça avec conviction qu'elle voulait le garder. "Ce cadeau" était pour lui son pire cauchemar et tout s'écroulait devant lui. Il se retourna vers Sam et annonça platement, luttant encore contre la colère et le désespoir qui revenait au galop.

"je vois que je n'ai plus mon mot à dire...alors il vaut mieux que j'y aille"

Il préferrait fuir, craignant d'avoir des paroles qu'il pourrait regretter après. Sans prendre le temps de récupérer ses affaires, trop préssé de fuir, il sortit de la chambre de sa fiancée.

quartiers de Rody

Le moment que Sam avait crain le plus était arrivé. Elle regarda, paniquée, Rodney fuir ses quartiers, mais ne réussit pas à bouger pour le rattrapper. Elle aurait voulu l'appeler, le supplier de ne pas partir, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Elle se contenta de regarder la porte se fermer, son amant loin d'elle, comme dans son cauchemard. La militaire se laissa glisser contre le mur, et replia ses jambes vers elle, passant ses bras autour, son visage reposant contre ses genoux, pleurant toute les larmes de son corps, se battant contre sa conscience.

**Ben tu l'as bien cherché quand même, si seulement tu lui avait tout dit dès le début
- Mais, ce n'était pas possible, il aurait réagit pareil
- Et tu as cru que, en attendant plus longtemps, ça allait lui faire changer d'avis ?
- Je ne sais pas ... je ne sais plus ...
- En tout cas, toi qui ne voulait perdre ni l'un, ni l'autre, c'est fichu
- Là, je dois avouer que tu as raison, il est partit ... et j'ai tout gâché ...**

Ce ne fut qu'au bout de près d'une heure que les larmes se tarirent enfin. Sam resta encore un bon moment dans cette position, sans bouger. Quand elle leva les yeux, elle avait espéré avoir rêver à tout ça, que Rodney serait là, devant elle, mais il n'y avait personne. Elle se releva péniblement, ne sachant pas quoi faire. Une seule pensée traversait sans cesse son esprit : Rodney était partit, les laissant tous les deux. Sans réflechir à ce qu'elle faisait, la militaire se dirigea vers son lit et s'allongea sous les couvertures, attendant le sommeil, pour essayer d'oublier, ou que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve. Mais le sommeil ne la gagna pas. Elle resta allongée, à tourner dans tous les sens, pendant un long moment.

Sachant qu'elle ne dormirait pas, Sam se releva et se dirigea vers la salle de bain. Elle se passa un peu d'eau sur le visage, pour enlever toutes les traces de larmes qui étaient sur son visage, et contempla son reflet. Puis, elle trouva un flacon de somnifère dans un coin de sa pharmacie. Ne sachant pas si c'était nocif pour le bébé ou non, le militaire en pris deux, pour tenter de dormir. Au moment où elle allait retourner dans sa chambre, ses yeux tombèrent sur le sac de Rodney, qu'il n'avait pas pris, en partant. Elle fouilla dedans, et trouva le tee shirt préféré du Canadien "J'appartiens à un génie", vêtement qu'elle aimait le voir porter. Elle le pris et ôta sa nuisette, pour mettre ce tee shirt, ne voulant dormir qu'avec ça, certaine que l'odeur de l'homme qu'elle aimait l'aiderait à dormir. Après une hésitation, elle enleva la chaine qu'il lui avait offerte, et la laissa pendre sur un petit crochet, près du miroir. Elle enleva également la bague de fiançailles, mais elle la contempla un instant, en soupirant de tristesse, avant de la remettre à son doigt, ne voulant plus jamais la quitter. Sam se retourna dans sa chambre et se rallongea. Les somnifères firent effet, elle s'endormit dans un sommeil agité, mais dans lequel elle ne se réveilla pas, trop fatiguée pour ça.

Le lendemain matin, ce fut le grand espace vide à côté d'elle qui réveilla Sam. Pendant un instant, elle se demanda où était le Canadien, avant de se rappeler qu'il ne dormirait plus près d'elle. Refoulant ses larmes, elle se leva et alla prendre sa douche et se changer. Elle pris soin du tee shirt de Rodney, en le pliant soigneusement et en le rangeant. Puis, elle termina de se préparer, laçant ses chaussures, ne voulant pas aller travailler, mais seulement dormir le plus longtemps possible.

quartiers de Rody

Rodney arriva devant la porte de Sam mais n'osa pas entrer directement. Il souffla pour se donner du courage. Son visage était calme mais il avait les traits tirés et de belles cernes ornait son visage fatigué, montrant qu'il avait très peu dormi et bien pleuré. Il frappa deux coup sec et parla d'une voix posé

"Sam? C'est Rodney"

Sam enfilait sa veste, quand elle entendit quelqu'un frapper à la porte. Personnellement, elle n'avait envie de voir personne, mais elle sût que c'était Rodney. Cependant, elle ne bougea pas pendant un court instant, se disant qu'il allait peut être croire qu'elle était partit travailler. Elle se doutait bien que le Canadien n'était pas revenu avec des fleurs, et elle aurait du mal à supporter une autre dispute.

Mais, après avoir jetter un rapide coup d'oeil pour voir si rien ne trainait, tentant de trouver quelque chose à faire pour faire croire qu'il n'y avait personne, Sam se dirigea quand même vers la porte et l'ouvrit, laissant apparaitre un Canadien très fatigué, mais d'apparence calme, ce qui ne fut pas le cas de Sam, qui avait encore leur dispute bien gravée dans son esprit.

- "Qu'est-ce-que tu veux ?" demanda-t-elle, un peu sèchement, s'attendant déjà à ce que le ton monte.

Rodney soupira devant sa réplique sèche. Il écarta les mains en signe d'apaisement, et continua posément

"j'ai réfléchi depuis hier...et j'aimerais te parler...je peux entrer?"

Il regarda à l'intérieur, ne tenant pas à avoir cette discution sur le palier

Sam l'écouta, se demandant de quoi il voulait lui parler, et pourquoi il avait un ton calme. Mais, contrairement à lui, la militaire ne voulait pas lui parler, se souvenant que trop bien ce qu'il lui avait demandé de faire au sujet du bébé. Mais, elle le laissa quand même entrer, puis, quand le porte se fut refermée, elle le regarda, les bras croisés contre sa poitrine, attendant qu'il parle, sans un sourire.

- "De quoi veux-tu me parler ? Dépêches-toi, je suis en retard"?

Rodney entra et soupira à nouveau en voyant à quel point elle restait fermé. Il prit un ton suppliant

"Sam, s'il te plait je..."

Doutant du qqconque effet de cette supplique il reprit son ton posé

"je sais que tu as prit ta décision pour...concernant le...le bébé...mais est ce que tu peux au moins écouter mes arguments...calmement?"