Quartiers de Samantha Carter

Rodney qui avait gardé les yeux fermé les rouvrit en sentant que Sam bougeait. Il se maudit intérieurement de la faire bouger, déchirée entre son inquiétude pour elle et son secret.

Mais quand Sam précisa qu'avec tout ce qu'il avait dit elle pensait savoir, il se raidit à nouveau. Il ne s'était pas rendu compte d'avoir donné des indices suffisants pour qu'elle fasse des hypothèses. Trop à considérer ce secret comme son fardeau personnel, il ne supportait instinctivment qu'elle y ai réfléchi. Il se redressa et s'écarta. Il fronça les sourcils et répondit séchement

"Et qu'est ce que tu crois savoir puisque tu es si maline?"

Dès que les derniers mots sortirent de sa bouche il s'en voulut et se mordit la lèvres et tendit une main vers elle comme si il voulait les rattraper mais laissa rapidement retomber son bras et détourna le regard

**et voilà, il a encore gagné, quand est-ce que tu vas la frapper?**

Il reprit sa position de détresse, entourant ses jambes dans ses bras et pleurant la tête vissé entre ses genoux.

Devant la réaction de Rodney, Sam ne fut pas surprise, mais elle s'en voulut énormément. Après tout, elle l'avait chercher. La militaire resta passive un instant, pensant qu'elle avait gâché ce moment, une fois de plus avec ses questions indiscrètes, bien qu'elle voulait bien faire.

**Quelle idiote
- Tu voulais l'aider, c'est tout
- Tu parles d'une aide ... regarde le, c'est tout le contraire**

Elle regarda le Canadien entourer ses jambes avec ses bras, et pleurer, comme un enfant. Cette vue lui fit beaucoup plus mal que sa blessure, et tout ça à cause d'elle. Elle ouvrit la bouche, voulant lui parler, lui dire qu'elle était désolée et lui demander pardon, mais aucun son ne sorti de sa gorge. Elle ne savait plus quoi faire, pensant que la situation était désespérée.

Essayant de faire abstraction de la douleur de ses côtes, Sam pris le drap dans ses mains pour le tenir autour d'elle, et se rapprocha de Rodney. Arrivée à sa hauteur, elle hésita un instant, puis l'enlaça et le serra contre elle, n'osant et ne pouvant pas parler.

Rodney se crispa d'abord en sentant les deux bras de Sam l'enserrer mais il la prit à son tour dans ses bras et se laissa à pleurer sur son épaule, s'accrochant désespéremment à elle.

Quand ses sanglots se furent un peu calmer il put parler d'une voix tremblante

"Il m'a détruit Sam... il a tout fait pour que je ne l'oublies jamais"

**et que je deviennes comme lui**

Il ferma les yeux et refoula une nausée. Il serra Sam contre lui, trouvant ainsi le courage de continuer. Mais au fur et à mesure de son récit sa voix devenait amer

"Il me frappait, m'humilait, me rabaissait. Il voulait une fille tu comprends? On aurait pu croire qu'il aurait arrêté quand Jeannie est née mais c'est devenue pire...il ne supportait pas de la voir moins bonne, parce que plus jeune mais c'était un affront pour lui...alors il m'humiliait encore...il ne sait jamais excusé Sam...il...il me haissait...il"

Sa gorge se serra et il frissonna. Il ajouta d'une voix crispé et suppliante

"mais s'il te plait...pas de questions...pas de remarques...pas maintenant...pas la force"

**tu ne lui laisseras jamais l'occasion de lui démontrer que ton père avait tort
- elle ne pourra pas puisque c'est vrai**

Il se remit à pleurer ne pouvant s'arrêter.

Sam écouta ce que lui disait Rodney, horrifiée au fur et à mesure de son récit. Elle avait eu des doutes sur ce qui s'était passé dans l'enfance de Rodney, et elle avait vu juste. Mais, l'entendre lui fit beaucoup de mal. Ses yeux commençaient à se remplir de larmes, mais elle les refoula. Il fallait qu'elle soit forte pour Rodney.

Le Canadien lui supplia de ne pas poser de questions, et elle respecta son souhait. Elle le serra un peu plus fort dans ses bras, quitte à réveiller un peu plus la douleur de ses côtes fêllées. Elle ferma les yeux, tout en s'adressant à Rodney d'une voix très douce.

- "Chut ... C'est fini ... Ca va aller ..."

Elle posa une main sur la nuque du scientifique et le caressa doucement, puis y déposa un doux baiser, avant de reprendre sa caresse. Elle entrepris de se balancer légèrement d'avant en arrière, entrainant le Canadien avec elle pour le bercer et tenter de le calmer.

Rodney se concentra sur sa présence et se laissa bercer en fermant les yeux. Ses larmes se tarirent doucement et il renifla peu dsicrètement. Il s'écarta pour attraper un mouchoir et se moucher bruyamment.

Il adressa un faible sourire à Sam et murmura d'une voix faible

"dormir...fatigué"

Il se laissa tomber sur le dos et frissona de froid, trop abruti de fatigue de sa crise de larmes pour réaliser qu'il n'était plus couvert.

Après qq bonnes heures de sommeil, les rayons du soleil vinrent réveiller le Canadien qui ouvrit les yeux doucement en serrant Sam contre lui en ronchonant, comme faché de se réveiller.

Il émergea enfin et repensa imédiatement à ce qu'il s'était passé la veille. Il se raidit et préferra se séparer de Sam pour ne pas la réveiler. Il s'assit sur le bord du lit réfléchit la tête dans les mains.

**j'ai TOUT dit
- faut croire que tu en avait besoin, et tu n'as pas tout dit d'ailleurs, qu'en est-il de ce qu'il t'as persuadé d'être?
- comment j'ai pu faire ça?
- eh bien grâce à elle
- nooooooooonnnnn comment je vais oser la regarder maintenant et je ne veux pas de sa pitié
- mais non tu as son amour
- son amour pour un dérangé dans mon genre?!**

A ces noirs pensées, Rodney eut une furieuse envie d'être seul. Il se leva et s'habilla prestemment. Voyant les affaires de Sam qui trainait, il les ramassa et les posa sur une chaise. Il s'apprétait à partir quand il considéra un point important

**si je pars comme ça elle va s'inquiéter
- en effet! et toi tu t'inquiètes même pas pour elle??**

Il resta à réfléchir à une solution quand il trouva enfin une idée. Il prit un papier et un crayon pour rédiger une note

"Je suis partie me préparer chez moi. Passe me chercher quand tu es prête à aller pour la visite médicale. Appel moi si tu as un problème."

Ce message était des plus impersonnel mais il ne parvint à trouver un mot gentil pour l'adoucir et signa simplement "Rodney".

**tu n'es qu'un lâche! là désolé je ne peux que confirmer**

Il posa le mot et une radio sur une fréquence privé sur la table de chevet, certain que Sam comprendrait si elle en avait besoin.

Après un dernier regard dans sa direction, il quitta ses quartiers en s'assurant que persone ne le verrait.

quartiers de Rodney

Sam se réveilla peu de temps après le départ de Rodney. A vrai dire, c'était le grand vide qu'il y avait dans son lit à côté d'elle, qui la réveilla totalement. Elle se redressa légèrement, pour voir où se trouvait Rodney, mais elle ne le vit pas. Lorsqu'elle se retourna pour regarder en direction de la salle de bain, elle aperçu un bout de papier, près d'une radio, sur sa table de chevêt. Doucement, elle tendit la main pour prendre le morceau de papier, et le lisa. Ce message la troubla, il n'y avait pas de "ne t'inquiètes pas" ou de "je t'aime", ni rien de ce genre. Son regard se posa sur la radio, et la pris.

Mais au moment où elle allait le contacter, Sam repensa à tous ce que le Canadien lui avait dit, et il voulait apparement être seul. Elle dûe faire un effort pour ne pas l'appeler, préférant le laisser un peu tranquille.

Elle réussissa à se lever lentement, sans trop avoir mal. Le médicament avait bien agit, et son sommeil réparateur avait bien calmé la douleur. Elle mis sa robe de chambre, et se dirigea vers ses vêtements pour les ranger. Elle fut un peu surprise de les retrouver sur une chaise, mais pensa que c'était Rodney qui les avait mis là. Elle les pris pour les mettre au sale, et alla vers son armoire, pour prendre de nouveau vêtement, ainsi que sa tenue de dirigeante.

Elle se dirigea par la suite vers la salle de bain, et y pris une très longue douche. Une fois terminée, elle sortie, se sécha, et enfila avec précaution sa tenue. Après avoir attaché ses cheveux, elle sortie de la salle de bain, et ouvrit la fenêtre pour aérer. Une journée magnifique s'annonçait, vu le ciel bleu sans nuage qu'il y avait.

En contemplant la vue, Sam repensa aux confessions de Rodney, pendant la nuit. Elle voulait être près de lui en ce moment, pour le réconforter après avoir subit une telle épreuve. Elle ne pouvait pas comprendre ce qu'il ressentait, elle n'avait jamais vécu ce genre de situation. Pour elle, c'était une autre histoire, même si son enfance n'avait pas été très heureuse également. Mais elle ne s'était pas fait frappée. Sam regarda à nouveau la radio, avec une énorme envie de le contacter. Mais, elle n'en fit rien. Après tout, elle devait aller le voir pour passer la visite médicale.

Mais ce qu'il l'inquiétait le plus, ormis bien sûr l'avis du médecin quand il constatera son état, c'était la neutralité du message. Pour elle, ce n'était pas Rodney qui avait écrit, c'était le Docteur Mckay. Sam se demandait dans quel état elle allait le trouver. Et elle espérait pouvoir l'aider à surmonter tout ça.

Elle se dirigea vers la porte, et se retrouva dans le couloir, où il n'y avait personne. Commençant à avoir de nouveau un peu mal à chacun de ses pas, Sam avança lentement vers les quartiers de Rodney.

quartiers de Rodney

infirmerie

Sam mis longtemps pour retourner à ses quartiers. Elle entra, retira sa veste avec un peu de difficulté et la posa sur la chaise de son bureau. Puis, elle baissa les stores pour tamiser un peu la pièce, et se dirigea vers la salle de bain.

Elle se regarda dans le miroir, repensant à tout ce qu'il s'était passé depuis qu'elle était allée chercher Rodney dans ses quartiers pour aller à l'infirmerie. Elle était triste de le voir dans cet état, et c'était en partie pour ça qu'elle l'avait laissé là-bas, pendant qu'il se faisait ausculter. Sam pris un verre d'eau, et retourna dans sa chambre.

Elle retira ses chaussures, et s'allongea sur le lit, ne prennant pas la peine de se mettre sous les couvertures. Elle avala un comprimé de ce que lui avait donné le médecin, avec un peu d'eau. Puis, elle se mis sur le dos et posa sa tête contre l'oreiller.

Malgré son état de fatigue, Sam n'arriva pas à dormir. En partie par sa douleur qui commençait légèrement à se calmer, mais surtout à cause de ses pensées pour Rodney.

La militaire se contenta de regarder le plafond, le sommeil ne venant pas du tout. Cependant, comme elle ne bougeait plus, elle pouvait quand même se reposer, même si elle ne dormait pas.

balcon

Rodney arriva perdu dans ses pensées devant la porte de Sam. Il frappa discrètement à sa porte, craignant de la réveiller si elle s'était endormi en l'attendant

**elle m'attend peut être même plus
- arrêtes tu veux**

Il ferma les yeux en attendant son hypothétique réponse, prêt à se servir d'une réponse trop longue pour fuir définitivemment

**t'aurais du frapper encore plus discrètement pour être sûr de te pouvoir t'enfuir comme un lache encore une fois**

Sam regardait toujours le plafond. Elle avait même fermé les yeux un moment, dans l'espoir de s'endormir, mais elle n'y était pas arrivée. Trop de pensées tournaient dans sa tête, pour pouvoir dormir.

Cela faisait une trentaine de minutes qu'elle avait avalé le cachet, et il commençait à faire effet. La militaire avait nettement moins mal qu'avant. Mais, elle ne bougea pas, perdue dans ses pensées.

Soudain, Sam cru entendre quelqu'un frapper, mais légèrement. Elle se redressa un peu pour essayer d'entendre du bruit derrière la porte, mais rien. Pour être sûre, elle se releva doucement, et se dirigea vers la porte, faisant attention de ne pas se cogner à quelque chose vu la faible luminosité de la pièce.

Elle passa sa main sur le capteur, persuadée qu'elle avait rêvé. Mais dés que la porte s'ouvrit, Sam fut surprise de se retrouver devant Rodney.

- "Salut ..." lui dit-elle, timidement.

Sam ne pu rien ajouter d'autre, ne sachant pas quoi dire. Se souvenant du comportement froid de Rodney, elle détourna les yeux, préférant regarder le sol.

- "Alors ? Il t'a dit quoi le médecin ... pour ton état de santé ?" demanda-t-elle, sans lever les yeux.

Rodney sursauta à moitié quand la porte s'ouvrit enfin

**oh crap**

Et la gêne ne fit que croitre devant l'air timide de Sam qui lui démontrait qu'elle ne savait comment réagir devant son changement de comportement. Il rentra pourtant dans ses quartiers, ne voulant pas qu'on les surprenne pour répondre toujours aussi distant, ne sachant comment rompre ce malaise qui s'était installé et n'étant même pas sûr de vouloir le briser. Oui, ce malaise faisait mal mais il rendait les choses plus facile.

"mon épaule se cicatrise très bien, je vais pouvoir reprendre le travail demain...et toi qu'est ce qu'il ta dit..."

Il repensa à ce médecin, si parfait : gentil, attentionné, sexy, jeune, mais surtout sans tous ses désordres mentals et détourna le regard. Il ajouta amer

"ce docteur McMachin?"

Sam laissa entrer Rodney, et attendit que la porte soit fermée avant de retourner vers son lit, où elle s'allongea à moitié, adossée contre l'oreiller, pour ne pas demander trop à sa blessure. Elle était contente que le Canadien allie mieux pour son épaule, mais elle évitait toujours son regard, préférant jouer avec ses doigts.

- "McCollan" dit-elle doucement.

Elle n'avait pas pû s'empêcher de reprendre le nom du médecin quand le scientifique buta sur son nom.

- "Je n'ai rien de grave, je n'ai même pas passé de scanner. Mais j'ai très mal, plus mal qu'hier ... d'ailleurs, il m'a donné des anti-douleurs ... et je dois me reposer beaucoup ... en clair, ne plus rien faire".

Rodney fronçant les sourcils quand Sam le reprit naturellement avec le nom du médecin, mais il fut encore plus surprit qu'elle ai réussit à s'en sortir sans passer de scanner, connaissant la grande prudence des médecins

Il parla d'un ton sec

"On pouvait s'y attendre...mais sans indiscrétion qu'est ce tu as raconté à ce...ce"

**bellatre, jeune blanc bec
- eh prends en à toi c'est toi le pitoyable! toi qui va la perdre si tu continues**

"à ce médecin pour t'en sortir si bien"

"Le médecin" sortit avec un grimace et il encadra le "si bien" en mimant des guillemet.

En entendant le ton sec, Sam regarda enfin Rodney dans les yeux, surprise. Elle lui répondit sur le même ton sec.

- "Parce que tu crois que je m'en suis bien sortie ? Alors que j'ai mal et que je ne peux plus rien faire pour les jours à venir ?"

**Ben il a un peu raison quand même, tu n'as pas passé le scanner**

Sam se radoucissa, et détourna à nouveau les yeux.

- "Il se doutait que je mentais, alors ... je lui ai dit ce qu'on avait fait hier soir... contre sa promesse qu'il te laisserait tranquille et ne te poserait pas de questions pour que tu avoues comment je me suis fait mal... il ne s'est pas mis en colère et a estimé qu'un scanner n'était pas utile".

Rodney se crispa en entendant le ton sec de Sam et se rapetissa légèrement entendant la voix de son père dans sa tête.

**tu l'as pas volé celle là**

Seul les mots de "j'ai mal" le clouèrent sur place, l'empéchant de fuir. Il écouta la suite de l'explication, encore plus mal du ton doux de Sam, mal qu'elle soit encore gentille avec lui. Et de l'entendre dire qu'elle avait essayé de le protéger de questions indiscrètes le boulversèrent encore plus

**regardes ce qu'elle fait pour toi, tu ne la mérite pas, libères là qu'elle trouve mieux que toi**

Il murmura d'une voix faible en commençant à reculer

"Ah bien...je vais te laisser te reposer alors"

Sam leva les yeux, quand elle vit Rodney qui commençait à s'en aller. Elle ne savait pas quoi faire. Devait-elle le laisser partir ? Pour qu'il puisse se retrouver seul et reprenne ses esprits, sans quelqu'un qui lui pose des questions en permanence ?

La militaire se rendit compte qu'elle ne voulait pas qu'il parte, elle voulait qu'il reste avec elle, ne s'éloigne pas. Elle le regarda dans les yeux, d'un regard implorant.

- "Reste ... s'il te plait ... reste près de moi ..."

Rodney déglutit et frissonna partagé par le ton implorant de Sam qui l'incitait à rester

**tu lui dois bien ça...même si c'est ta dernière action**

et son envie de fuir

**je ne veux plus de questions, plus de ton compatissant, je suis pitoyable et c'est tout point à la ligne, fin de l'histoire**

Finalement il s'approcha de Sam et s'assit sur le bord du lit, n'ayant plus la force de rester debout.

Il réussit à articuler, sentant les sanglots monter mais essayant de les maitriser

"Je restes...pour toi"

Ce "pour toi" signifiait pour lui qu'il n'y avait plus d'issue possible pour tout les deux.

Sam vit Rodney s'approcher, et s'asseoir à côté d'elle. Mais quand il lui parla, son ton était différend de d'habitude, et elle ne compris pas pourquoi.

Sam se rallongea sur le dos et posa sa tête sur l'oreiller. Elle pris la main de Rodney dans la sienne, et la serra légèrement.

-"Merci ... d'être rester".

Puis, elle ferma les yeux. Elle n'avait pas réussi à s'endormir tout à l'heure. Mais cette fois-ci, la présence rassurante du scientifique près d'elle l'aida à partir vers un sommeil réparateur.

- "Je t'aime, Rodney" murmura-t-elle dans son sommeil, avant de sombrer complètement.

Sam dormi un peu plus d'une heure d'un bon sommeil réparateur. Elle se réveilla lentement, regardant autour d'elle alors qu'elle ne voyait plus Rodney dans son champ de vision. Elle pensa alors qu'elle avait rêvé, quand elle l'aperçu dans la pénombre, assis au pied de son lit, dans la position qu'il prennait quand quelque chose n'allait pas.

Elle bougea un peu pour se rapprocher du bord du lit, et posa sa main sur l'épaule du Canadien.

- "Rodney ? Est-ce-que ça va ?"

**Bien sûr que non, ça ne va pas, tu vois bien**

Rodney se crispa en sentant la main de Sam sur son épaule, trop hébetté, il ne l'avait pas entendu remuer pour s'approcher de lui.

Il serra les dents à la question de Sam

**encore une question, je ne peux plus**

Il se mit à parler d'une voix atone

"Sam, ça ne peut plus durer comme ça, je ne peux plus, c'est trop dur, ça me fait trop mal... je ne veux pas te faire du mal...mais je sais pas comment faire autrement"

**t'as même pas le courage de lui dire texto que tu la quittes**

Il remit la tête dans les genoux et son corps était parcourut de frisson.

Sam n'aimait pas ce qu'elle entendait. Elle commença à s'inquiéter vraiment. Sans se préoccuper de la douleur de sa blessure, elle se leva le plus vite possible, et vint se mettre à genoux devant le scientifique.

La militaire ne voulait pas croire ce qu'elle entendait, elle ne voulais pas s'imaginer que ça soit fini.

- "Qu'est-ce-que tu essaye de me dire ? Que tu veux qu'on arrête ? ... Nous ? Après tout les bons moments qu'on a passé ensemble ?"