Quartiers de Samantha Carter

Sam respirait calmement, mais la douleur ne partait pas assez vite à son goût. Elle espérait n'avoir pas aggravé son cas. Lorsque Rodney se redressa, la militaire pût libérer sa main, et la plaça sur ses cottes, au dessus de l'autre, comme si ce geste pouvait faire quelque chose. Mais, ce petit effort lui couta un autre élancement douloureux, comme si une lame lui transperçait les cottes. Elle serra les dents, attendant que ça se calme.

Puis, Sam tourna le regard vers Rodney. Il était très inquiet, paniqué, pensant que c'était de sa faute à lui. Elle trouva la force de lui parler, pour le rassurer, même si ça lui faisait mal.

- "Ce n'est rien, ce n'est pas ta faute à toi ... C'est ma blessure, ça me fait mal ... Mais ça va passer, il faut juste un peu de temps ..."

Sam tenta de bouger pour se redresser un peu, mais la douleur se réveilla d'un coup, la forçant à se rallonger en poussant un petit cri.

Rodney n'était pas vraiment convaincu de ne pas être responsable, toujours persuadé d'avoir été trop violent. Mais le cri de souffrance de Sam, lui firent oublier un moment cette idée et il parla d'une voix inquiète en posant sa main sur sa joue

"Je vois bien que ça va pas...il vaut mieux que j'aille chercher le médecin"

Il se leva brusquement et commença à renfiler son caleçon en trébuchant dans sa précipitation anxieuse

Sam regarda Rodney se lever précipitemment et remettre son caleçon. Le dernière personne qu'elle voulait voir, c'était bien le médecin.

**Il va me tuer s'il l'apprend**

- "Rodney, non ... Je ne veux pas voir le médecin".

Elle se redressa un peu, serrant les dents sous la souffrance, pour pouvoir se rapprocher de Rodney et tenter de le convaincre de ne pas partir.

- "Reste avec moi ... s'il te plait ... Ne pars pas".

Rodney ne se laissa pas convaincre par la première réplique de Sam car son côté hypocondriaque prévalalait encore plus pour elle désormais.

Il se baissait pour attraper son pantalon quand elle le supplia de rester. Il enput rester insensible à cet appel. En plus il repensait à l'inquiétude de Sam pour le laisser partir en mission, lui devrait prendre sur lui que Sam supportait mieux la douleur que lui. Il devait l'accepter et non courrir au médecin à chaque fois.

**De toute façon si tu part chercher le médecin, elle est capable de se lever pour t'en empécher**

Cette dernière pensée le convaint absolument de rester.

Il revint donc vers elle, souffra intérieurement de voir ses dents serrer les dents de souffrance. Il revint s'allonger près d'elle et posa ue main douce sur son épaule pour qu'elle se rallonge. Il parla d'une voix douce, mais encre tremblante de l'inquiétude et des remords qu'il l'avait saisie

"La tu as gagner je reste...mais tu dois rester allongé"

Sam fut contente de voir que Rodney n'allait pas chercher le médecin. Elle se rallongea docilement quand il lui posa la main sur son épaule. La douleur était intense, et Sam serrait les dents pour étouffer un cri, à chaque mouvement qu'elle faisait. Une fois allongée, elle se força à ne plus bouger, et respira calmement. Son premier objectif était de faire passer cette douleur. Elle réflechissa sur un moyen pour l'aider, et tourna la tête vers Rodney.

- "Est-ce-que tu peux aller me chercher de l'aspirine dans la salle de bain ? Il y a un flacon sur l'étagère, au-dessus du lavabo".

Sam y serrait bien aller elle-même, mais elle savait que le Canadien ne l'aurait pas laisser faire. Elle préféra donc lui demander, afin de bouger le moins possible.

La fatigue extatique de Rodney était maintenant loin derrière lui, bourrelé de remords comme il était.

**eh oh vous avez été deux dans l'affaire, alors arrête de t'autoflageller
- oui mais c'était à moi de faire attention qd même
- ah tu me désespère**

Il tenta de lui adresser un sourire rassurant chercha comment l'aider, alors qu'intérieurement il souffrait de la voir ainsi. Quand elle lui demanda d'aller chercher un anti-douleur, il sauta sur l'occasion pour faire un excès de zèle. Il répondit d'un ton gai forcé

"Bien sûr mon amour, j'y cours, j'y vole"

Il l'embrassa furtivement comme si elle était de verre et qu'il risquait de la briser. Il s'écarta doucement pour ne pas faire trop bouger le matelas. Une fois debout, il courrut dans la salle de bain. Dans sa précipitation, il chercha plus que normal ce maudit flacon en jurant. Il le trouva enfin, prit une gélule et remplit un verre d'eau. Il revint rapidement vers elle et posa le verre et le cachet sur la table de chevet. Il s'assit en tailleur avec douceur à côté de sa tête.

"Laisse toi faire...je m'occupe de tout"

Il soutint ses épaules et sa tête prudemment pour qu'ils reposent sur sa propore jambe. Il se retourna légèremet pour attraper le médicament et le verre d'eau.

"AAAA on ouvre la bouche"

Il déposa le cachet sur sa langue et soutint sa tête d'une main pendant que l'autre apportait l'eau à ses lèvres. Une fois que Sam eu avaler, il reposa le verre et entreprit de masser distraitement son cuir chevelu.

"plus qu'à attendre que ça agisse"

Il déposa un baiser sur son front et se pencha pour remonter les couvertures, autant pour qu'elle n'est pas froid que pour retirer de sa vue sa poitrine dénudé. Il reprit son massage s'en vraiment s'en rendre compte. Il tenait ce geste apaisant de sa mère qui lui massait le cuir chevelu et le visage quand il avait ses migraines, enfant, et notamment à cause des crises de larmes. Evidemment il avait occulté ce souvenir de sa mémoire consciente, considérant sa mère comme presque aussi coupable que son père.

Sam se laissa faire, quand Rodney lui donna le médicament. Elle n'avait pas la force de bouger, et chaque mouvement ravivait sa douleur.

- "Merci" lui murmura-t-elle, après avoir avalé le cachet.

La militaire lui en fut reconnaissante quand le Canadien remonta les couvertures sur elle, car elle commençait à avoir froid. Elle cala sa tête contre la jambe de Rodney, fermant les yeux pour apprécier les caresses du scientifique dans ses cheveux. Attendant que le médicament agisse, Sam se concentra sur ces caresses, qui lui faisaient du bien, essayant de laisser la douleur de sa blessure de côté jusqu'à ce que ça passe.

Au bout de quelques minutes où elle retrouva son calme, sans bouger, Sam rouvrit les yeux et le leva légèrement la tête pour regarder Rodney.

- "Ca va ?"

Bien que c'était elle la blessée, Sam savait que le Canadien se sentait coupable de ce qui s'était passé, et elle voulait savoir comment il allait.

Rodney cessa son massage, surprit par la question de Sam, mais il encadra son visage de ses mains. Il répondit en fronçant les sourcils et prenant une voix qu'il voulait naturel

"Moi? pourquoi ça n'irait pas? c'est toi qui a mal"

**mais bien sûr elle va y croire**

Il ajouta la voix un peu serrée

"c'est juste que j'aime pas te voir souffrir"

**surtout quand j'en suis responsable**

Il se mordit la lèvres, signe évident de sa nervosité, et commença à jouer avec une de ces mèches de cheveux

Sam voulut prendre la main de Rodney dans la sienne, mais elle n'eut pas la force de le faire. Elle se contenta simplement d'esquisser un léger sourire, qui s'effaça bien vite, tout en continuant à regarder Rodney dans les yeux.

- "Rodney, je vois bien que ça ne va pas. Tu dis que tu n'aimes pas me voir souffrir, et pour ça, je te crois ..."

Sans s'en rendre compte, Sam bougea légèrement, mais dû s'arrêter quand elle serra les dents sous la douleur. Après s'être calmée, elle reporta son regard sur le scientifique.

- "Mais je sais que tu te sens coupable ... mais, ce n'est pas ta faute, tu n'as pas à culpabliser ... tu n'y es pour rien".

Rodney se raidit en voyant Sam serrer les dents encore et ne pas croire son explication

**je t'avais prévenu!!**

Il soupira pour ajouter en bafouillant et détournant le regard

"Je... je n'aurais quand même pas du...faire...ça...comme ça... j'aurais du me souvenir"

Rodney n'avait même pa conscience que quand le désir était à son paroxysme il était légitime de perdre toute notion et il se persuadait qu'il aurait pu et du garder le controle de ses pulsions.

Il déglutit et ajouta en la regardant

"mais t'occupes pas de moi...ça va...ce qui est important c'est toi...que ça aille mieux"

Il essaya un sourire et reprit son massage, descendant sur sa machoire et ses tempes, en petit cercles concentriques. Ce geste l'apaisait également.

Sam écouta Rodney. Il pensait que c'était sa faute à lui, alors qu'elle était fautive dans cette histoire. Elle savait qu'elle était blessée, et pourtant, elle avait voulu continuer. Dans l'excitation, la militaire avait oublié son état, et de plus, elle n'avait pas voulu arrêter lorsque les premières douleurs s'étaient réveillées.

Puisant dans ses faibles forces, elle réussissa à lever sa main pour caresser la joue de Rodney.

- "Ce n'est pas ta faute, c'est de la mienne. Tu as eu une réaction normale, alors que moi, je savais que je n'aurais pas dû aller plus loin ... et j'ai commencé à avoir mal pendant qu'on ... enfin, tu vois. Mais j'ai voulu continuer, alors que j'aurais dû arrêter. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même".

Sam ferma à nouveau les yeux, se laissant aller au massage que lui faisait le scientifique, et qui la tranquilisait.

- "Je ne t'en veux pas du tout" dit-elle, doucement, gardant les yeux fermés.

Rodney fut surpris que Sam lui avoue avoir eu mal pendant leur rapport.

**j'aurais jamais pu m'arrêter même si elle m'avait supplié
- mais bien sûr que si gros béta**

Il fut un peu soulagé de son aveu mais se détendit enfin quand elle lui annonça qu'elle ne lui en voulait pas.

Il sourit, elle ne pouvait le voir de ses yeux fermés mais cela s'entendait dans sa voix quand il parla

"Merci Sam...je...je t'aime"

Il continua son massage et ferma les yeux. C'est la première fois qu'il faisait ce massage à qq'un et il reprit le reste du rituel de sa mère en se mettant à murmurer la berceuse de son enfance, sans s'en rendre compte.

Bien qu'elle ressentait toujours intensément la douleur, Sam se sentait bien mieux, grâce aux caresses de Rodney et à sa présence.

La militaire commençait légèrement à s'endormir, sentant la fatigue pesée sur elle. Mais, alors qu'elle partait dans les bras de morphée, Sam entendit une voix qui la fit émerger de son sommeil léger : la voix de Rodney. Ce dernier chantait tout doucement. On aurait dit une berceuse, une berceuse qui l'apasait, elle devait le reconnaitre.

Elle ouvrit lentement les yeux, et regarda Rodney. Le scientifique avait fermé les yeux, alors qu'il murmurait les paroles de la chanson.

- "Rodney ? Qu'est-ce-que tu chantes ?" lui demanda-t-elle d'une voix très douce.

Rodney qui se sentait étrangement calme et détendu en chantant son petit air, ouvrit les yeux à la question de Sam et cessa de chanter. En fait il réalisa vraiment qu'il chantait à ce moment là. Ce constat fit ressurgir les images de sa mère penchée sur lui après ses crises tentant de la calmer. Il se raidit à ce souvenir, comme refusant cette image de sa mère.

"J'ai chanté?"

**magnifique! t'as pas mieux en magasin**

Il déglutit et détourna le regard

"Oh euh...juste une berceuse de ma m...de mon enfance"

Il posa un regard faussement interrogateur dans le sien, essayant de détourner le sujet

"tu n'aimes pas?"

Sam observa la réaction de Rodney. Ce dernier avait l'air perturbé. Il était mal à l'aise. Elle remarqua que lorsqu'il lui avoua que c'était une chanson de son enfance, il avait failli dire autre chose, dont le mot commençait par la lettre "m". Sam ne pensa qu'à une seule personne, mais elle ignorait que le scientifique avait la même rancune contre sa mère, autant qu'avec son père.

- "C'est ta mère qui te chantait ça, n'est-ce-pas ? J'aime bien."

Ne laissant pas Rodney réagir, de peur qu'il le prenne mal, à cause de cette question sur son enfance, Sam repris doucement.

- "Tu peux continuer, s'il te plait ? Ca m'apaise ... Mais si tu veux pas, ce n'est pas grave".

Rodney se crispa encore plus quand Sam prononça le nom de la bonne personne

**- oh crap j'en ai trop dit
- trop dit, par rapport à quoi, c'est pas un secret d'état
- oui mais c'est le début d'une série de questions**

Heuresement Sam reprit l'empéchant de trop tergiverser. Il hésita à sa demande, se demanda si cela n'allait pas remuer le couteau dans la plaie. Mais pour Sam il se décida à essayer.

Il ferma les yeux et commença à chanter d'une voix chevrottante mais qui se stabilisa rapidement. Il reprit le massage et s'apaisa doucement en même temps, se concentrant sur le fait d'être prêt de Sam.

Rodney chanta encore un long moment, avant d'ouvrir les yeux. Il constata avec un sourire que Sam s'était endormi. Il resta de longues minutes à la regarder dormir, n'osant pas bouger de peur de la réveiller.

Puis sentant la fatigue le gagner, il se décida enfin. Il retira délicatement sa jambe en soutenant la tête de Sam pour la remplacer par l'oreiller. Il se leva doucement et s'étira, étant un peu ankylosé d'être rester comme ça.

Il fit le tour du lit et se glissa doucement sous les drap. Il se tourna vers Sam et la regarda dormir encore. Hélas il n'avait plus trop envie de dormir et repensa au souvenir de sa mère resurgit du passé qu'il avait occulté toutes ces années

**elle a été douce oui...mais elle l'as laissé faire, elle me consolait mais après, moi j'avais besoin qu'elle l'arrête...elle pensait sans doute que je le méritais**

Rodney soupira à cette pensée et se retourna sur le dos, de toute façon il n'osait se rapprocher de Sam de peur de lui faire mal. Il ressaça ses pensées encore un long moment avant de sombrer dans un sommeil agité.

Dans son sommeil il se retourna vers Sam et vint se blotir contre elle mais elle prit le visage de sa mère dans son rêve. Il s'agita et murmura d'une voix douloureuse

"Maman...maman, pourquoi tu l'as laissé encore faire...tu m'avais promis...Maman...j'ai mal, si mal"

Il sanglota contre Sam, toujours plonger dans son rêve.

Sam dormait paisiblement, ne se réveillant pas quand Rodney s'éloigna d'elle, et mis un oreiller pour soutenir sa tête. Mais quand le scientifique se blotissa contre elle, en murmurant et en pleurant, la militaire s'agita un peu dans son sommeil. Puis, elle se réveilla lentement. Elle ouvrit les yeux et pris conscience que Rodney était contre elle, au moment où ce dernier prononça la fin de sa phrase. Elle ne compris pas tout de suite pourquoi il disait ces mots-là.

**Maman ? Il m'a appelé maman ? Mais pourquoi ?
- Regarde bien, il dort, ce n'est pas à toi qu'il s'adresse**

Sam tourna légèrement la tête, en se redressant un peu, pour voir le Canadien. Effectivement, il dormait. Il pleurait même, tout en parlant dans son sommeil.

Elle commença à s'inquiéter. Apparement, Rodney rêvait de sa mère, où plutôt faisait des cauchemards. Mais Sam en ignorait la cause. D'après ce qu'elle avait appris, et après avoir réflechie, c'était son père que le Canadien craignait. Mais alors, pourquoi parlait-il de sa mère ainsi ?

Sam bougea un peu plus pour se mettre un peu sur le côté. Le médicament avait fait assez d'effet sur la douleur pour que celle-ci soit un peu atténuée. La militaire posa délicatement sa main sur la joue de Rodney, et le caressa doucement.

- "Rodney ?! Rodney, réveilles toi ..." lui murmura-t-elle à son oreille.

Rodney se réveilla dans une grande inspiration, comme un nageur remontant d'une grande apné. Son visage était ravagé de larmes. Il secoua légèrement la tête et regarda Sam à travers ses larmes. Il était encore confus mélangeant rêve et réalité. Il prononça son nom d'un ton perdu comme si il doutait que se soit bien elle

"Sam?"

Puis il réalisa qu'il avait rêvé et qu'il l'avait certainement réveillé en pleurant, mais restait inconscient d'avoir même parlé. Il se recula en reniflant

"désolé de t'avoir réveillé"

Sam regarda Rodney s'éloigner d'elle, inquiète. Le voir dans cet état la faisait souffrir intérieurement. Elle lui parla d'une voix très douce.

- "Ce n'est rien, je ne t'en veux pas ... tu pleurais et tu ... parlais dans ton sommeil ... tu as dit ..."

Sam hésita à lui parler de ce qu'elle avait entendu, connaissant la réaction de Rodney sur le sujet de son enfance. Elle aurait tant voulu qu'il se confie, mais elle avait promis de ne plus poser de questions. Et elle ne voulait pas se disputer avec lui. Mais, son désir de l'aider était plus fort, et la militaire décida de lui en parler.

- "Et tu as dit ... Maman ... et tu avais l'air ... d'avoir mal ..."

**Ben voyons, avec ce qu'il t'a dit sur son père, tu n'as pas compris qu'il n'a pas eu une enfance heureuse, si tu vois ce que je veux dire ?
- Ca je sais, mais qu'est-ce-que sa mère vient faire là-dedans ?
- Elle ne l'a peut-être pas aidé ? Ou alors, elle y a participé ?
- C'est ce que j'aimerais bien savoir**

Attendant la réaction de Rodney, Sam le regarda avec des yeux tristes, où on pouvait y lire clairement l'inquiétude.

- "Ecoutes ... je sais très bien que tu ne veux pas parler de ces choses-là, mais ... j'aimerais que tu m'en parles ... je ne supporte pas te voir dans cet état, ça me fait mal ..."

Rodney se raidit quand elle lui annonça qu'il avait parlé dans son sommeil et s'affola

**oh non non non noooooonnnnn**

Il ferma les yeux quand elle lui demanda de lui parler. Il ne tenait absolument pas à dévoiler ce secret quitte à en souffir tout seul mais son coeur se serra quand elle précisé qu'elle souffrait de le voir comme ça.

Il rouvrit les yeux et plongea son regard dans le sien. Il ouvrit la bouche pour parler

**allez vas-y, dis un truc, lance le débat au moins, vas-y c'est le moment où jamais, fait ça pas que pour elle...pour vous, votre couple, vas-y**

Mais il déglutit avant de parler la voix crispé

"Je peux pas Sam...c'est mon secret...c'est trop...c'est trop honteux"

Il ferma les yeux et eut une moue comme si il se dégoutait lui même.

Sam ferma les yeux à son tour, déçue que Rodney ne lui dise rien. Elle se redressa, réveillant un peu sa douleur, et s'asseya, adossée contre l'oreiller. Elle ramena le drap contre elle, pour cacher sa nudité.

Sam resta un instant sans parler, ne sachant pas comment faire, puis, elle regarda à nouveau Rodney.

- "Rodney ... d'après tout ce que tu m'as dit, j'imagine ... ce qu'il t'es arrivé, et ... si j'ai raison, je ne vois pas en quoi tu as honte ... tu n'y es pour rien ... et ..."

Sam ne continua pas, mais continua de regarder Rodney, inquiète. Elle savait qu'elle mettait en jeu leur relation, craignant que le scientifique ne réagisse très mal. Elle voulait l'aider, partager sa souffrance avec lui, pour le soulager. Mais elle ignorait comment faire, ni par où commencer. Elle commença à regretter de lui en avoir parler.