Quartiers de Samantha Carter

Rodney serra les dents faisant déjà milles hypothèses sur son son échec.

**j'ai un problème, ça marche plus, je suis trop vieux**

Et la question de Sam ne fit que l'inquiéter davantage

**et voilà, elle comprends pas, elle a jamais vu ça, on lui a jamais fait ça, je suis trop nul**

Il garda les yeux fermés sachant que rien que sa voix crispée le trahirait

"Je pense qu'on devrait attendre...que tu ailles mieux"

**mais elle va mieux**

"parfaitement mieux"

**c'est trop nul comme excuse**

Sam fronça les sourcils, ne comprennant pas pourquoi Rodney disait ça. Tout à l'heure, il en avait envie, en sachant que son état de santé était très bien, et maintenant, il ne voulais plus. Il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas.

- "Rodney, je ne comprends pas ... je vais très bien, je t'assures ..."

Elle ne pû continuer, son regard se portant alors sur une certaine zone, qui ne devrait pas être comme ça, vu leur état d'excitation. Sam connaissait ça, même si elle n'avait jamais été avec un homme qui avait eu ce problème. Et apparement, Rodney faisait ce blocage.

- "Ah ... je vois ce qu'il se passe".

Sam était un peu gênée, de parler et d'expliquer ce genre de situation à un homme. Mais, il fallait tenter de rassurer le Canadien, dans un premier temps. Elle lui parla d'une voix très douce.

- "Ecoute-moi ... Ce qui t'arrives, ce n'est rien, ce n'est pas grave ... il ne faut pas que tu t'inquiètes."

Rodney rouvrit les yeux quand Sam exprima qu'elle savait ce qui se passait et il se sentit encore plus mal. Elle avait beau lui dire que s'étai normal pour lui s'était incompréhensible, il l'aimais, il la désirait, ça aurait du marcher, point barre.

Son regard était presque froid et sa voix amer

"Pas que je m'inquiètes? mais si Sam, je...j'ai pas réussi alors que j'en avais envie...et je t'ai laissé en plan"

**c'est que j'ai un problème, je suis fini**

Il referma les yeux et s'éloigna légèrement, avant de reprendre amer

"Mais on a dit qu'il n'y avait pas que ça, non?"

**t'as l'air d'y croire là ça fait peur**

Il était tellement mal avec lui même qu'il était incapable de la prendre dans ses bras pour justement "passer à autre chose", revenir à la tendresse qu'il avait connu ses derniers jours. En fait il mourrait d'envie de se rhabiller mais n'osait même plus bouger.

Sam regarda Rodney s'éloigner. Elle soupira, voyant qu'elle n'avait pas réussi à le rassurer. Ne faisant pas attention à son ton froid et amer, elle se rasseya, ramena ses jambes à elle, et mis ses bras autour de ses genoux.

Puis, elle regarda Rodney, ne sachant pas si elle pouvait mettre une main sur son épaule dans son état. Elle ne voulait pas le faire fuir. Elle respira pronfondément, et réflechie à ce qu'elle allait lui dire, comment elle allait lui expliquer.

- "Tu sais, tu n'es pas tout seul dans ce cas là ... ça arrive à plein d'hommes ..."

**Enfin, c'est jamais arrivé aux hommes que je connaissais
- Tais-toi, je veux pas lui faire peur, mais le rassurer**

- "En fait, si tu as ce qui t'arrives maintenant ... c'est parce que tu fais ... comment dire ... un blocage, si tu préfères ... quelque chose d'empêche de continuer".

Rodney resta d'abord les yeux fermés alors qu'il sentait qu'elle se redressait. Il rouvrit les yeux qd elle annonça que "ça arrive à plein d'hommes" et jeta son regard dans le sien pour avoir confirmation de ces paroles. Mais à l'idée d'un blocage il se rembrumit et parla en bougonnant

"Un blocage? si je savais ce que c'est, je passesrais outre..."

**passer outre, c'est vrai que tu sais si bien le faire d'habitude**

Il soupira amis repensa à cette image de Sam serrant les dents de douleur qui était venu le hanter juste avant le moment crucial. Il plongea son regard inquiet dans les yeux de Sam et chercha sa main pour la serrer et trouver le courage de parler. Il annonça d'une voix fébrile

"Je crois que c'est parce que...je voulais pas te blesser...j'ai eu si mal pour toi la dernière fois, je m'en voulais et..."

Il détourna le regard n'étant pas sur que ce soit la bonne explication, c'était tellement plus "facile", plus naturel pour Rodney de se persuader que s'était un problème physique.

Sam écouta Rodney, en serrant sa main. Pendant son explication, elle ne pût réprimer un léger sourire, en voyant "l'innocence" du Canadien, comme un enfant qui apprennait les choses de la vie. Puis, elle réflechie sur la raison pour laquelle Rodney aurait eu ce bloquage.

- "C'est possible que ça soit la raison ... il existe différents facteurs, différentes explications ... et je sais que tu t'es senti responsable pour l'aggravation de mon état, même si je t'ai affirmé le contraire".

Sam se rapprocha un peu de Rodney, et posa sa main sur la joue du scientifique, puis tourna doucement sa tête pour qu'il la regarde. Elle lui demanda avec douceur, mais curiosité :

- "Qu'est-ce-qui te fais penser que ce qui s'est passé pourrait être à l'origine de ... ce problème ?"

Rodney jeta un regard suppliant du genre please-pas-cette-question!! Mais il soupira et décida de s'expliquer, se disant qu'il lui devait bien ça. Il murmura

"Eh bien...euh...avant de...avant que je...enfin tu vois quoi...je t'ai revu comme tu souffrais après notre dernière...fois"

Il reprit nerveusement une de ses mèches de cheveux, qu'il enroulait et déroulait autour de ses doigts. Puis il ajouta dans un souffle

"mais c'est peut être que j'ai un problème...physiologique je veux dire"

Sam regarda Rodney faire, avec la mèche de ses cheveux. Elle remarqua que, quand le scientifique était nerveux, il jouait tout le temps avec ses cheveux. Elle le laissa faire. La militaire repris sur un ton doux, en plongeant son regard dans le sien.

- "Ce n'est pas un problème physiologique chez toi, je te l'assures ... c'est seulement psychologique ... mais ce bloquage fini par passer, ce n'est qu'une question de temps ... ça peut être très rapide, dans certains cas ... je suis sûre que tu peux arriver à surmonter ça ..."

Sur ces mots, Sam approcha son visage, et embrassa Rodney tendrement, tout en laissant sa main parcourir le torse du Canadien pour lui prodiguer de légères caresses.

Rodney écouta l'explication de Sam, bien tenté d'y croire, surtout sur le fait que ça pourrait partir rapidement. Il voulait oublier cet épisode facheux et il dit que quoi de mieux que de retenter l'expérience immédiatement. Comme on dit, après une chute, il faut tout de suite se remettre en selle^^

Et les caresses de Sam et son baiser, ne firent que le motiver dans son idée. Il la repoussa légèrement pour que son haut du corps se retrouve au dessus du sien et il caressa son ventre. Mais avant il voulait savoir si Sam acceptait de le suivre, et il demanda d'une voix timide

"On...peut réessayé?"

Sam laissa Rodney la rallonger, et frissonna légèrement en sentant la caresse du Canadien sur son ventre. Ce dernier lui demanda s'ils pouvaient réessayer l'expérience. De toute façon, c'était en agissant que Rodney finirait par surmonter cet obstacle, mais cette action ne déplaisait pas du tout à la militaire, il fallait l'avouer. Elle lui souria.

- "D'accord ... on réessaye ..."

Elle se redressa légèrement, et captura les lèvres du scientifique, pendant qu'une de ses mains caressait sa hanche.

Sam s'attendant au moment crucial, vit une nouvelle fois Rodney s'écarter d'elle. Apparement, le blocage était toujours présent. Mais, elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Le scientifique se leva, et fonça dans la salle de bain, en lui demandant de le laisser seul.

Sam résista à l'envie de se précipiter dans la salle de bain, inquiète. Elle se contenta de se lever, et enfila sa chemise de nuit, avant de s'approcher de la porte. Elle entendait Rodney de l'autre côté, mais elle dûe froncer les sourcils. Ce n'était pas de pleures qu'elle entendait, mais plutôt des gémissments, mais non de douleurs.

Sam ne comprennait pas ce que faisait Rodney. Elle se rasseya sur le lit, attendant un peu avant de rentrer. Quelques minutes plus tard, elle entendit le bruit de la douche. Elle se leva et ouvrit la porte prudemment. Rodney était sous la douche, et la porte séparatrice était fermée, ne laissant pas voir le Canadien. La militaire s'approcha, mais ne rentra pas dans la douche. Le bruit de l'eau qui coulait couvraient les sanglots du scientifique.

- "Rodney ?! Est-ce-que ça va ?"

Rodney se raidit en entendant la voix de Sam juste à côté de la douche

**nnnnnnnooooooonnnnnnn vas-t-en
- tu sais qu'elle ne partira pas, elle te laisseras pas comme ça**

Il continua à sangloter encore un moment avant de sentir ces sanglots s'espacer. Il frotta ses yeux, tentant vainemant de cacher qu'il avait pleuré pour ouvrir la porte et sortir juste la tête, ne tenant absolument pas à se retrouver nu devant elle. Il regardait vers Sam mais évitait son regard. Il demanda d'une voix qu'il voulait naturel, comme si s'était tout à fait normal qu'il soit aller prendre une douche

"Tu peux me passer ma serviette s'il te plait?"

Sam dûe attendre un petit moment avant de voir Rodney, qui passait sa tête par la porte. Il ne la regardait pas, mais Sam remarqua qu'il avait les yeux rouges, ce qui signifiait qu'il avait pleuré.

Elle attrapa la seviette de Rodney, et lui tendit. Puis, elle se retourna, pensant que le Canadien ne voulait peut être pas se montrer nu devant elle. Mais elle ne put s'empêcher de lui dire, inquiète, les bras croisés.

- "Parle moi, Rodney ... dis-moi ce qui ne va pas ..."

Rodney serra les dents à la question de Sam. Il entreprit de se sécher dans la douche pour que Sam ne le voit bien qu'elle restait de dos, il préferrait être sûr. Il répondit amer

"Ce qui ne vas pas?...j'ai encore raté c'est tout...j'y arrives plus"

Il passa devant elle, la serviette entourant ses hanches et se précipita pour enfiler un caleçon propre et poser la serviette à sécher, pour enfin oser se tourner vers Sam

"Je ne peux pas t'offrir...ce que je voudrais...ce que tu mérites...je suis désolé"

**alors que toi tu t'es l'es offert!**

Il détourna le regard, réprimant une nausée et se dirigea vers la chambre, commençant nerveusement à ramasser les affaires qui trainaient.

Sam regarda Rodney, impuissante, commencer à ranger ses affaires. Elle ferma les yeux, et s'appuya contre le lavabo, le temps d'assimiler tout ça. Puis, elle se ressaisi, et se dirigea dans sa chambre.

Elle resta quelque secondes silencieuse, ne cessant de l'observer d'un air triste.

- "Rodney ... je sais très bien que c'est faux, tu peux m'offir ce que je veux ... je le sais ... tu l'as déjà fait avant, et tu peux continuer ..."

Elle s'approcha de lui, et le força à la regarder, les mains sur ses épaules.

- "Je t'ai dit que c'était passager, que ça n'allait pas durer ... tu dois avoir confiance en moi, je t'aiderais à passer ce cap ... tu n'es pas tout seul".

- "Rodney ... je sais très bien que c'est faux, tu peux m'offir ce que je veux ... je le sais ... tu l'as déjà fait avant, et tu peux continuer ..."

**je vois pas comment, ça marche plus c'est tout**

Il continua à ranger ses affaires et les plia sur une chaise qd il sentit Sam l'obliger à se tourner vers elle. Il écouta passivement le discours de Sam. Il frossonna mais finit par la prendre dans ses bras pour annoncer la voix tremblante

"Je...je te fais confiance...mais"

**qd est-ce que tu passeras des mots à l'acte!**

Il déglutit et ajouta dans un murmure, en la serrant plus contre lui

"D'accord...je veux bien essayer...si tu m'aides"

Il ne voyait pas vraiment comment elle pourrait l'aider mais avait décidé qu'il lui ferait entièrement confiance

Sam fut contente que Rodney décide de lui faire confiance. Elle le serra à son tour dans ses bras, et lui parla doucement, presqu'en murmurant.

- "Oui, je t'aiderais ... On va y arriver, à deux ... Ne pense plus à rien ... Laisses toi aller ..."

Elle s'écarta légèrement, et regarda Rodney dans les yeux. Elle caressa sa joue du revers de la main, puis l'embrassa tendrement et furtivement, avant de se reculer à nouveau pour le regarder.

- "Fais confiance à ce que tu ressens, à tes sentiments ..."

Elle déposa de multiples baisers très doux dans son cou. Une de ses main descendit le long de son torse, lentement, jusqu'à son ventre. Son autre main caressa sa hanche, puis son dos, effleurant sa peau du bout des doigts.