Quartier de Rodney McKay

Sam avait raison avant même que Rodney ne lui réponde, il ne lui parlerait pas. Elle ne le croyait pas quand il disait ne pas se souvenir de son cauchemard, mais, elle ne pouvait pas le forcer à parler, par peur d'une autre dispute.

- "Tu sais très bien qu'à chaque fois que tu fais un cauchemard, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas" lui dit-elle, de la tristesse dans la voix.

Sam se dégagea de son étreinte et se retourna. Cependant, elle ne s'éloigna pas, et recula un peu pour se blottir contre son amant, son dos contre son torse. La militaire garda les yeux ouverts, et resta perdue dans ses pensées.

Rodney ferma les yeux à la réponse on ne peut plus vrai de Sam, mais il ne pouvait lui dire de quoi il retournait. Il se raidit quand elle se retourna, pensant qu'elle allait s'écarter. Il se détendit un peu comme elle se collait contre lui et il passa timidement son bras au dessus d'elle pour se plaquer mieux contre elle. Il soupira d'aise et ferma les yeux mais le sommeil ne venait toujours pas, et il sentai que c'était le même problème pour Sam. Ne sachant comment la rassurer, il murmura en resserant son bras autour d'elle

"je t'aime"

Sam sentit que Rodney resserrait son étreinte, et se blottit davantage contre elle, comme s'il avait peur qu'elle s'en aille. Elle ferma un instant les yeux à son murmure, laissant s'échapper quelques larmes silencieuses. Ca lui faisait mal de voir l'homme qu'elle aimait dans cet état, mais ça la faisait encore plus souffrir le fait qu'il ne veuille pas en parler. Elle posa sa main sur la sienne qui était sur son ventre, et la caressa, tentant de s'appaiser par ce contact.

- "Moi aussi ... je t'aime" murmura-t-elle, d'une voix faible où on pouvait entendre qu'elle pleurait.

Sam resta un moment éveillée, puis ferma les yeux, essayant de dormir. Le sommeil vint enfin l'emporter au bout de plusieurs minutes, mais d'un sommeil léger et loin d'être tranquille.

Rodney gémit quand Sam s'agita et se tourna un peu brusquement, mais flottait toujours à la limite du sommeil. Mais vu que l'agitation de sa fiancée continua, il émergea complètement et réalisa ce qu'elle traversait et se doutant en être la cause. Il vint caresser son dos et déposa un doux baiser sur son front

"Doucement...mon amour...je suis là...c'est qu'un cauchemar"

Mais alors qu'il la rassurait, des remords grandissant l'envahissait, commençant à douter du bien fondé de sa décision tout en redoutant l'effet dévasteur de la nouvelle pour sa fiancée.

Sam continua de gémir un instant, serrant le pyjama de Rodney dans sa main comme pour l'empêcher de s'en aller. Mais, inconsciemment, elle commença un peu à s'appaiser sous les caresses et les mots de doux de son amant. Ses gémissements se firent de plus en plus faibles, et elle bougea moins qu'avant. Alors qu'elle était sur le point de se calmer totalement, la militaire se réveilla en sursaut, reprennant sa respiration et tentant de baisser son rythme cardiaque. Elle remarqua que Rodney était réveillé, mais elle ignorait pourquoi.

- "Rodney ?" dit-elle faiblement.

Puis, son cauchemard lui revint en mémoire, elle se rappella ce qui l'avait fait peur. Sam détourna les yeux, et se dégagea de l'étreinte de son fiancé, pour s'allonger sur le dos. Elle fixa le plafond, sans un mot, le temps de se calmer.

Rodney vint caresser sa joue quand elle l'appela, se doutant qu'elle était perdu mais il fut surprit de la voir s'écarter de lui. Il n'osa plus faire un geste alors qu'il était encore plus stressé de ne plus être contre elle. Il tenta timidement

"je...tu...veux en parler"

**ouais au mieux t'auras le droit à super scoop...
- merci j'apprécie ton soutien...**

Sam ferma un instant les yeux, en entendant la demande de Rodney. Elle sentit des larmes arriver, mais parvint à les refouler. La militaire secoua la tête, en signe de négation, pour faire la même chose que lui.

- "Non ... je n'ai pas envie".

Cependant, l'envie de se confier était trop forte, et elle se décida à lui parler, fixant toujours le plafond, la voix tremblante.

- "J'ai juste ... fait un cauchemard ... tu avais un secret très douloureux ... et tu me quittais ... sans me donner de raison ... je te perdais ... et je ne savais pas pourquoi ... parce que tu ne voulais pas me le dire".

Une fois qu'elle eut finit d'expliquer son rêve, Sam ne pût retenir plus longtemps les larmes qui perlaient au coin de ses yeux, bien qu'elle tenta à nouveau de les maitriser, en vain.

Rodney se mordit la lèvre à la réponse négative, comprenant qu'elle vivait mal les siennes...mais finalement son explication le mit vraiment mal à l'aise. Il n'osa pas au début s'approcher mais quand il entendit ses pleurs, il se blottit contre elle et vint essuyers les larmes

"non pleure pas s'il te plait"

Sa voix se serra car il sentait les siennes monter

"je vais pas te ...j'ai pas envie de te quitter...et j'en aurais jamais envie...quoiqu'il m'ar..."

**alerte!!!!""

"nous arrivent"

Il avait utilisé exprès le terme "envie" car si il mourrait, cela signifait pour lui la quiter...

Sam se cripsa quand elle sentit Rodney venir contre elle, mais se détendit au fur et à mesure, soulagée qu'il soit près d'elle. Le laissant sécher ses larmes, la militaire écouta son amant, persuadée qu'il disait vrai, ne remarquant même pas la petite erreur qu'il avait failli faire^^. Sentant qu'il allait aussi pleurer si elle continuait, Sam fit un effort pour arrêter ses pleurs, et se tourna sur le côté, pour faire face à son fiancé, se collant au maximum contre lui, comme ayant peur que son cauchemard se concrétise.

- "Promets-le moi ... qu'on ne se quittera jamais".

(HJ : et là, je te mets dans la merde^^)

Rodney se sentit bien mieux quand Sam se blottit contre lui, pensant que la discussion était close...mais elle posa la question redouté et il se raidit. En plus elle demandait de promettre et ça Rodney ne pouvait mentir. Il se rapprocha davantage, la serrant contre lui, le temps de se turlipiner les méninges pour trouver la phrase idéale. Puis il s'écarta légèrement pour pouvoir voir son visage même si il ne faisait que l'apercevoir dans la pénombre et murmura après un rapide baiser sur le front

"on restera ensemble jusqu'à ce que la mort nous sépare...je te le promets"

Il ajouta précipitemment avec un sourire même si cette notion de "mort" l'effrayait.

"et encore là, on se retrouva j'en suis sûr"

Il n'était pas croyant pour un sou mais dans sa situation, ce genre d'espoir était bien agréable.

Sam acquiesca doucement aux paroles de Rodney, même si cette idée de "mort" ne lui plaisait pas. Mais, elle pensait que le Canadien parlait de la dangerosité de leur métier, très loin de se douter d'un problème de santé. Un sourire timide apparu sur ses lèvres, bien qu'il n'était pas visible dans l'obscurité. La militaire se redressa légèrement, et embrassa tendrement son fiancé. Puis, elle se relogea contre lui, se blotissant au maximum.

- "Je t'aime" murmura-t-elle d'une voix endormie, la fatigue reprennant le dessus.

Avant d'entendre une réponse de la part de Rodney, Sam ferma les yeux, et appaisée, elle plongea dans un sommeil un peu plus profond qu'avant.

Sam termina sa toilette, après vingt bonnes minutes, puis coupa l'eau, et sortit de la douche. Elle fut surprise de voir Rodney, qui attendait là, et lui sourit, avant d'enfiler son peignoir. Complètement remise de son cauchemard et de ses inquiétudes, la militaire s'avança et enlaça son amant, tout en capturant doucement ses lèvres pendant un instant. Puis, elle plongea ses yeux dans les siens.

- "Est-ce-que tu as bien dormi ? Enfin ...après notre réveil prématuré ?"

Rodney se laissa volontiers enlacer, répondan avec plaisir à son baiser. A sa question, il paniqua d'abord, craignant qu'elle cherche à en savoir plus sur son stress mais il s'exorta au calme et lui sourit

"oui j'ai dormi comme un loir...et toi?"

Il caressa sa joue et vint s'attaque à une de ces mèches de cheveux, se détendant à ce geste.

Sam laissa Roney jouer avec une mèche de ses cheveux, sachant ce que ça voulait dire chez lui. Ce dernier n'avait certainement pas envie qu'elle lui pose de nouvelles questions. Elle se contenta alors de le regarder, agrandissant son sourire.

- "Moi aussi, j'ai bien dormi ... même si j'ai connu mieux".

Sam vint se blottir pendant quelques instants contre son fiancé, fermant les yeux, pour profiter de ce moment avant qu'ils ne soient séparer.

- "Je n'ai vraiment pas envie de quitter cette chambre ... et de te laisser t'en aller travailler ... ce n'est pas juste, pourquoi on n'est pas en vacances ?"

Puis, Sam s'écarta, et après un dernier baiser furtif, elle alla vers le lavabo et continua sa toilette, regardant le reflet de son amant dans le miroir, pendant les quelques secondes où il était là.

Rodney termina sa toilette et sortit en peignoir voir où en était Sam car il criganit qu'elle s'en aille sans lui laisser le temps de dire au revoir, comme lui faisait parfois. Il s'approcha du lit et son regard tomba entre ses deux seins, le décolté de son T-Shirt en V offrant un belle vue de haut comme elle était penché vers la chaussure. Il lança goguenard, les maisn sur les hanches, l'air faussement faché alors que ses yeux prouvait qu'il avait aimer la vue...

"j'espère que tu te mets pas comme ça devant d'autres personnes"

Sam releva la tête quand elle entendit la voix de Rodney, et sourit, comprennant de quoi il voulait parler, alors qu'elle finissait de lacer ses chaussures. Puis, elle se leva et vint enlacer son fiancé. Elle pris tendrement ses lèvres, et le regarda, une lueur taquine passant dans ses yeux.

- "Pourquoi ? Serais-tu jaloux ... si je te dis que je le fais ?"

Rodney l'accueillit dans ses bras et répondit à son baiser. Il attendit sa remarque taquine à la vu de son regard. Il prit un air grognon

"bien sûr que je serais jaloux..."

Il plaqua son torse contre le sien et ajouta

"ce sont mes précieux...ils me sont réserver"

Sam sourit et se laissa plaquer contre Rodney, jettant rapidement un coup d'oeil à sa poitrine, que le Canadien pouvait voir d'où il était.

- "Ils te sont réserver ? Tu es sûr ?"

Sam ne pouvait pas s'empêcher d'être provocante, aimant embêter son fiancé. Puis, elle repris, un peu plus sérieusement, bien qu'elle était toujours taquine.

- "Alors, ne t'inquiètes pas ... personne n'a le droit de les regarder ..."

Avant de terminer sa phrase, la militaire embrassa doucement son amant, et replongea ses yeux dans les siens, serrant un peu son étreinte.

- "... sauf toi".