Quartier de Rodney McKay

infirmerie

Après avoir hésité, Rodney prit finalement la direction de ses quartiers. Il ne voulait pas être surprit avec le même sourire béa par ses collègues. Et puis le médecin lui ayant conseiller de ne pas abuser, cela lui donnait bonne conscience. Bien qu'il comptait travaillé dans ses quartiers... enfin si il arrivait à ne pas penser à Sam plus de qq secondes.

Il posa ses affaires en vrac et s'assit qq instant sur le bord du lit, encore un sourire aux lèvres. Puis il décida d'aller prendre une douche bien froide pour pouvoir reprendre ses esprit.

Il se dirigea vers la salle de bain et se mit sous la douche. Pendant que l'eau coulait il repensait plus posément à la situtation, enfin moins sur son petit nuage en tout cas... Sam lui avait avoué ses sentiments et il en était boulversé.

Il sortit de la douche et s'appréta à se raser. En regardant son reflet et en faisant machinalement cette opération, son ceveau tourna à vive allure, faisant ressurgir de vieux démons. En effet, il se demandait se que Sam pouvait lui trouver : il ne se considérait pas comme spécialement beau, se savait exécrable souvent et s'était mit à pleurnicher sur son épaule. Certes, elle lui avait annoncé que cela lui avait plût qu'il se confit mais pour lui c'était un signe de faiblesse. Il était difficile d'imaginer pour lui que c'est peut-être cette fragilité qui touchait certainement Sam.

Il restait là à se critiquer alors qu'il la trouvait si parfaite.

**Tu ne la mérites pas**

"Aaaiiieee"

Perdu dans ses pensées, il s'était coupé. Il mit un pansement et finit de s'habiller.

Il s'installa à son PC, mais ne fit pas grand chose, l'esprit tiraillé par l'envie de croire à ce bonheur naissant et ses doutes... Comme un enfant à qui ont propose une friandise mais qui s'attend à recevoir une tappe sur les doigts...

Au bout d'une heure durant laquelle le travail de Rodney n'évolua pas beaucoup contraierement à son humeur qui se dégrada encore, il se décida de quitter cette endroit où il décidemment il ne savait que déprimé.

Il ferma son PC et le mit sous le bras, au moins dans son labo, la présence des autres scientifiques l'obligerait à se concentrer un minimum. Et se replonger dans les calculs, rien de mieux pour cacher ses pensées.

laboratoires

quartiers de Sam

Rodney débarqua en courant dans ses quartiers tout essoufflé d'avoir courru par peur que Sam essaye de le rattraper. Il vérouilla l'entrée avant de se laisser tomber par terre le dos appuyé au montant du lit et laissa tomber sa tête dans ses genoux. Sa respiration accéléré par sa course et sa gorge serré par l'émotion, il frolait l'hyperventilation, entamant une véritable crise d'angoisse, incapable de réfléchir à quoi que se soit.

ses quartiers

Sam vit Rodney s'engouffrer dans ses quartiers, mais elle arriva trop tard, après que la porte se fut refermée, la laissant dehors.

Elle passa sa main sur le capteur, mais rien ne se passait. Rodney avait dû vérouiller l'accès.

Très inquiète, Sam frappa à la porte, et l'appella doucement, mais on sentait l'inquiétude dans sa voix.

- "Rodney ? Je sais que tu m'entends, Rodney. Ouvre-moi".

Mais personne ne vint ouvrir. Le Canadien restait enfermé dans ses quartiers. Sam colla son oreille contre la porte, essayant d'entendre le moindre bruit sur ce que pouvait fabriquer Rodney à l'intérieur. Mais rien, pas un son ne se faisait entendre, comme s'il n'y avait personne.

La militaire commença à paniquer face au silence du scientifique.

- "Rodney, si tu ne m'ouvres pas tout de suite, c'est moi qui le ferais".

Sam se demanda ce qu'elle devait faire pour ouvrir la porte. Elle regarda autour d'elle, et son regard tomba sur le boitier de commande. Elle s'en approcha et ôta le boitier, laissant apparaître des cristaux de contrôle.

**Chouette, et maintenant, qu'est-ce-que je fais ?**

Ne sachant pas vraiment comment ça pouvait fonctionner, Sam se mis à bidouiller quelques petits trucs. Elle y arriverai, à ouvrir cette porte, mais quand ? Et que faisait Rodney pendant ce temps, à l'intérieur ? Son coeur commença à accélerer à l'idée qu'il pourrait faire une bêtise.

Sam était toujours en train d'essayer d'ouvrir la porte, alors que Rodney n'avait toujours pas bougé.

En entendant la voix de Sam l'appeler, il releva la tête et s'affola un peu plus.

Il savait que Sam ne voulait que l'aider mais ses doutes étaient trop fort pour lui. Il en avait déjà affronter grâce à elle mais celui là était trop fort. Celui là, il ne savait même pas comment commencer à s'expliquer.

Et même si elle arrivait à l'apaiser un peu, il était persuadé que ses peurs reviendrait au galop. Et il se sentait pas la force de les affronter. Non le mieux pensa-t-il était d'en finir maintenant, de tout arrêter et de se complaire dans l'illusion que tout allait bien. Cela marchait avant, il arriverait bien à continuer, seul.

Il prononca d'une voix lasse mais assez forte pour qu'elle l'entende à travers la porte

"Vas-t-en"

**tu crois vraiment que ça va suffir, elle a dit qu'elle se débrouillerait pour ouvrir si tu le faisait pas**

Il réfléchir pour trouver des mots durs pour qu'elle s'en aille et le laisse avec ses tourments, qu'il puisse enfin s'isoler dans sa bulle d'hostilité qu'il gérait si bien.

**Il faut la blesser**

Il prit une voix dure, espérant que ça suffirait

"Je n'ai pas besoin de toi"

Ce tutoiement qui les avait préalablement rapporché renforçait ici la dureté de ses paroles.

Mais en disant ces paroles, il se sentit encore plus mal, à l'idée qu'il avait tout gâcher. Il sentit monter une nausée et sa respiration devint plus difficile. Il remit la tête dans ses genoux en espérant que ça passe. Un long et faible gémissement s'échappait de ses lèvres comme si il essayait de se bercer.

Tout en travaillant, Sam entendit la voix du Canadien, par deux fois. Une voix dure. Elle s'arrêta un instant, réflechissant à ses paroles. Rodney ne voulait pas qu'il l'aide, il n'avait pas besoin d'elle. La militaire commença à ressentir du chagrin monter en elle. Tout allait si bien tout à l'heure, et elle ne put s'empêcher de penser que c'était de sa faute si Rodney avait fui. Après tout, il avait radicalement changer quand elle avait voulu retirer sa veste.

Mais elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Même s'il lui avait dit le contraire, il avait besoin d'aide.

- "Non, je ne partirais pas".

Puis, elle repris son petit bidouillage. Elle regardait les cristaux, qu'elle avait déjà essayé de déplacer, mais il existait beucoup de combinaison. Elle mis près d'une dizaine de minutes pour trouver le bon emplacement des cristaux, pour dévérouiller la porte. Cette dernière s'ouvrie, et Sam entra dans les quartiers de Rodney. Elle aperçu le scientifique assit par terre, contre le pied de son lit, la tête dans les genoux. Il n'allait pas bien du tout, ce qui rendit Sam encore plus triste et inquiète.

Une fois que la porte se fut refermée, la militaire se rapprocha un peu de lui et lui demanda doucement, la tristesse et l'inquiétude s'entendant dans sa voix :

- "Rodney, pourquoi tu t'es enfui ? Qu'est-ce-qu'il ne va pas ?"

**Quelle question stupide. Tu n'as pas encore compris ? C'est toi qui lui as fait peur**

N'entendant pas de réponse, Sam se rapprocha encore de Mckay, n'osant pas s'asseoir à côté de lui de peur de sa réaction. Elle resta donc à une certaine distance. Et avec une voix remplie de chagrin à l'idée que tout été arrivé à cause d'elle, elle lui dit :

- "Pardonnes-moi si j'ai voulu aller trop vite ... Je ne pensais pas que ça te mettrait ... mal à l'aise ... que ça te génerait".

Sam sentie les larmes qui commençaient à arriver, et tenta de les refouler mais en vain. Tout allait si bien avant, et puis en une seconde, tout s'était écroulée autour d'elle, à cause d'un geste déplacé, de son geste.

Rodney n'entendit pas tout de suite Sam approcher trop en détresse pour faire attention au monde extérieur.

Il entendit qu'elle lui parlait mais sans en comprendre vraiment le sens. Il gardait ses genoux entre ses bras et leva son regard vide. Il remarqua qu'elle pleurait mais n'eut aucune réaction trop à sa propore angoisse

Il annonça d'une voix lasse, comme si il était complètement vidé de toute énergie

"Pourquoi?...pourquoi t'es entrez! laisse moi...s'il te plait"

Puis il détourna son regard et resta enfermé dans son monde.

Sam ne savait pas quoi faire, elle se sentait perdue. Elle était partagée entre son désir de vouloir l'aider, et son envie de s'enfuir à son tour en entendant le "s'il te plait" de Rodney.

Elle commença à se retourner, mais au moment où elle allait passer sa main sur le capteur, elle arrêta son geste. Elle fit un effort pour se contrôler, et essuya ses larmes. Puis elle regarda le scientifique.

Non, elle n'allait pas le laisser comme ça, elle n'allait pas l'abandonner dans cet état. Sam était une battante, elle ferait tout son possible pour l'aider, même si ça allait être très long.

- "Non, je ne te laisserais pas. Tu as besoin d'aide".

Sa voix était dure, voire autoritaire, jamais elle n'avait parlé comme ça au Canadien, aps depuis qu'elle était sur Atlantis. Elle se rapprocha et s'asseya à côté de lui. Elle voulu mettre sa main sur son épaule, mais pour ne pas aggraver la situation, elle stoppa son geste, et se contenta de regarder droit devant elle, en silence, attendant que Rodney dise quelque chose.

Il regarda Sam partir toujours avec le même regard vide, sans réaction.

Mais quand elle prononça ces paroles d'une voix dure, ce fut comme un choc électrique pour Rodney. Il la regarda surprit s'assoir à coté de lui. C'est comme si il émargeait d'un cauchemard. Ses peurs était toujours là mais il sortait doucement de son angoisse maladive. Il restait maintenant la lassitude et les regret d'avoir blessé Sam.

Il resta silencieux qq temps puis tourna la regarda discrètement du coin de l'oeil. Il vit une discrète coulure de mascara qu'elle avait étalé en voulant se sécher les larmes, et cela lui rappela qu'elle avait pleuré et cela lui fit mal.

Il restait à regarder devant lui mais il murmura

"Pardon...je suis désolé de t'avoir blessé...faut pas pleurer...pas pleurer pour moi..."

**j'en vaut pas le coup**

Il baissa la tête

"C'est pas ta faute...c'est moi...je..."

Sa gorge se serra et il ne put rien ajouter. Il sentait des larmes perlé au coin de ses yeux.

Après un court moment de silence, Rodney lui parla :

"Pardon...je suis désolé de t'avoir blessé...faut pas pleurer...pas pleurer pour moi..."

Sam le regarda, et lui dit d'une voix très douce, contrairement à tout à l'heure :

- "Ce n'est rien, c'est pas ta faute, c'est de la mienne ..."

Puis, elle rajouta :

- "Je tiens à toi, et je ne voulais pas te faire peur. J'aurais pas dû aller aussi vite dans notre relation".

Sam regarda à nouveau devant elle, et se tut. Quand Rodney n'arriva pas à finir sa phrase, elle l'observa, curieuse mais surtout inquiète.

- "Qu'est-ce-qu'il y a ?"

Elle avait presque murmurer, se demandant si le Canadien allait lui répondre, ou tout garder pour lui.

Rodney secoua la tête avec un sourire amer en constatant que Sam se faisait des reproches.

**Et voilà tu la fait culpabiliser**

Il sentait bien que s'était le moment de parler, qu'il le lui devait pour qu'elle arrête de sentir coupable.

Il tourna son visage triste vers elle

"Je...Je...c'est..."

Puis il détourna de nouveau la tête

"C'est trop dur...ça fait mal"

Sam le regarda, impuissante, tenter de se confier. Voyant qu'il avait du mal à le faire, elle essaya de le rassurer.

- "Ecoute-moi. Je sais que je ne peux pas te forcer à tout me dire, ou même à en parler un peu. Mais ça te ferais du bien d'en parler. Et je suis là pour t'écouter".

Elle posa sa main sur le visage de Rodney, et tourna délicatement sa tête pour qu'il la regarde.

- "Tu peux avoir confiance en moi, je ne suis pas là pour te juger ou me moquer de toi. Je ne ferais jamais une chose pareille".

Constatant que le scientifique hésitait à la croire, elle ajouta, toujours avec douceur :

- "Je t'ai fais confiance pour la mission, en sachant qu'on risquait beaucoup. Maintenant, c'est à ton tour, d'apprendre à me faire confiance".

Sam voulu le prendre dans ses bras pour qu'il se sente mieux et en confiance, mais elle ne savait pas si son geste produirait l'effet inverse ou pas. Elle hésita, et préféra donc ne rien faire.

Quand Sam lui attrapa le menton pour qu'il la regardes, Rodney plongea son regard tourmenté dans celui de Sam. Se laissant doucement rassurer par ce regard calme et plein de forces.

Mais il ne parvenait pas à trouver les mots pour exprimer sa souffrance sans se snetir ridicule.

Quand elle parla de confiance, il ne put s'empécher de sourire faiblement en la voyant reprendre son argument. Il savait qu'elle voulait tant qu'il se confie, elle aimait l'aider et lui voulait lui faire plaisir. Il chercha sa main et la serra dnas la sienne, comme pour prendre un peu de sa force. Son regard était toujours triste mais un petit sourire y flottait.

"Je te fais confiance...mais je ne sais pas comment expliquer mon..mes craintes...je trouve pas les mots"

Sam laissa Rodney lui prendre la main, et la serra légèrement à son tour. Au moins, il souriait un peu, c'était un premier pas.

- "Je sais que c'est très dur de parler de ses propres peurs. Et j'aimerais t'aider à franchire ce cap, même si c'est très difficile".

Elle changea de position, préférant se mettre à genoux pour faire face à Rodney. Puis, sans hésiter, elle embrassa le scientifique, déposant un doux baiser sur ses lèvres.

- "Il y a une chose que je ne t'ai encore jamais dites depuis que je t'ai avoué mes sentiments pour toi. Ce que je voudrais te dire, c'est ..."

Sam plongea son regard dans les yeux bleu ciel du Canadien, espérant que ce qu'elle allait lui avouer dissiperait ses doutes.

- "... Je t'aime" lui dit-elle sans hésiter, sans trembler.

Face à cet aveu, Sam serra un peu plus la mais de Rodney, qu'elle avait gardé dans la sienne lorsqu'elle s'était agenouillée.

Rodney essayait vainement de trouver des mots à mettre sur ses phobies, quand il vit Sam s'approcher et poser ses lèvres pour un baiser furtif. Il ferma les yeux, appréciant ce court contact.

Mais quand elle annonça qu'elle avait qqchose à avouer, il ne put s'empécher de douter de nouveau, effrayé par se qu'elle pouvait avoir à lui dire, s'imaginant, vu son état d'esprit, le pire.

Mais son aveu le boulversa bien plus qu'une critique. Lui se demandait encore si il pourrait continuer cette relation car sans affronter ses peurs, il se doutait qu'ils allait droit dans le mur, Sam refusant certainement une relation à sens unique. Et voilà qu'elle lui avouait qu'elle l'aimait. Son coeur bondit mais son esprit s'affola de nouveau. Il murmura le regard perdu

"Je...tu m'aimes?"

**Mais oui, elle vient de le dire gros béta!**

Sam fut surprise par sa réaction. Elle ne s'était pas attendue à ce que Rodney doute sur ce qu'elle venait de lui avouer. Mais, il était perdu, la militaire devait être compréhensive. Il lui répondit, avec douceur, en affichant un jolie sourire.

- "Oui ... Je t'aime. Je suis amoureuse de toi, Rodney".

Et pour confirmer ses dires, Sam l'embrassa à nouveau, plus lontemps. Puis, elle se recula, attendant de voir comment il allait réagir. Elle se rasseya à côté du Canadien, continuant à le regarder.

Il se laissa embrasser volontiers, un peu plus passif que tout à l'heure mais il ne pouvait s'empécher de gouter aux lèvres de Sam. Il était toujours partagé entre l'euphorie de cette aveu et ces peurs. Pourtant il murmura, ne pouvant s'en empécher

"Moi aussi je...t'aime..."

Pas facile à dire même si on le pense. Il rafermit sa voix et lui souria franchement

"je t'ame tant..."

Puis il fuya son regard, décidant d'être franc mais redoutant de dire ce qu'il avait dire

"mais je ne sais si je pourrais aller au bout...enfin faire...enfin tu vois ce que je veux dire..."

Sam l'écouta. Après un rapide moment de réflexion, elle crut comprendre ce que Rodney voulait dire. Elle lui dit, d'un ton rassurant :

- "Oui, je crois savoir ce que tu veux dire. Mais tu n'a pas à t'inquiéter. Ca peut paraître ... effrayant ... mais il ne faut pas avoir peur".

Elle se rapprocha un peu, pour être contre lui. Parler de ce genre de chose avec Mckay était difficile, mais il fallait qu'elle le rassure. Elle le regarda dans les yeux.

- "Tu dis que tu ne sais pas si tu pourras aller jusqu'au bout, mais je sais que tu peux le faire. Il faut juste que tu trouves la confiance au plus profond de toi-même. Et c'est à ta portée, j'en suis sûre".

Elle lui souria, tout en caressant doucement la joue du Canadien du revers de sa main.

- "Et ne t'inquiètes pas, je suis patiente, je peux attendre le temps qu'il faudra".

Rodney écouta pensivment la réponse de Sam, voyant qu'elle avait un peu comprit de travers. Certes il craignait de faire l'amour avec elle mais pas à cause de l'acte en soi mais parce qu'il avait peur de la décevoir et surtout parce qu'il ne supportait pas son corps. Il eut envie de lui faire croire qu'il acceptait cette solution pour éviter d'aller au fond du problème.

Il prit sa main et la serra sur son coeur

"Merci"

Il détourna son regard de nouveau

**Allez vas-y soit franc cette fois, tu lui dois si tu l'aimes**

Il finit par trouver le courage dans l'amour qu'il portait à Sam et se força à lancer au moins le débat. Connaissant Sam, elle l'asticoterait et il serait obliger de se confier. Il murmura, une part de lui même espérant qu'elle n'entende pas

"mais ce n'est pas le fond du problème"

Sam failli ne pas entendre la dernière phrase de Rodney. Ce dernier avait murmurer si bas, qu'elle avait due se pencher légèrement pour pouvoir l'entendre. Elle fut un peu surprise, mais aussi un peu gênée, de s'être trompée.

- "Oh ... désolée ... je croyais que c'était de ça dont tu parlais".

**De quoi voulait-il parler, alors ? Allez, demande lui, il ne te le dira jamais tout seul**

- "Mais alors, qu'est-ce-qui te fais peur ?" demanda-t-elle, doucement.

Voyant que Rodney hésitait, elle lui affirma, avec délicatesse.

- "Ne t'inquiètes pas, je te l'ai déjà dis, je ne suis pas là pour te juger. Je ne me moquerais jamais de toi, quoi que tu me dises".

Rodney ferma les yeux, sentant toujours son esprit lutter

**T'a lancé le débat maintenant, il faut assumer**

Il rouvrit les yeux pour les plonger dans ceux de Sam. Il serra un peu plus fort sa main pour prendre courage. Il réussit enfin à ouvrir la bouche pour bafouiller

"eh bien euh...je...je n'aime pas mon co..."

Il prit une inspiration et d'un seul coup il se lanca d'une voix presque dure, comme il était dur avec lui même

"je suis moche"

Après ces mots, il s'écarta légèrement et replongea son regard vers le sol

**et je suis pathétique**

Sam fronça les sourcils devant l'aveu de Rodney. Elle réflechissa sur ce qu'elle pourrait lui dire, pour lui remonter le moral.

- "Rodney, regarde-moi".

Après quelques secondes, le scientifique la regarda enfin. Sam avait l'impression qu'il attendait qu'elle confirme ses dires. Sauf que, contrairement à ce qu'il pensait, la militaire n'était pas du même avis que lui, loin de là.

- "Mais bien sûr que non, tu n'est pas moche. Tu as tort. Je sais que tu dois avoir du mal à me croire, mais c'est la vérité".

Sam avait remarqué qu'il s'était un peu éloigné d'elle, mais ne se rapprocha pas pour ne pas l'effrayer davantage. A ce moment, un souvenir bien précis lui revint en mémoire.

- "Tu te souviens quand tu es venu travailler au SGC, pour sauver la Terre de l'attaque d'Anubis ? Te rappelles-tu de ce que je t'avais dit, avant que tu ne repartes en Russie ? Je t'avais avoué que je te trouvais séduisant. Et pourtant, à cette époque, je ne t'aimais pas. Tu imagines ce que c'est maintenant, alors que je t'ai avoué mes sentiments envers toi. Tu es quelqu'un de charmant".

Sam posa doucement sa main sur le torse de Rodney, sentant ce dernier frissonner.

- "Et je dois te dire quelque chose. Si toi tu ne trouves pas beau, saches qu'il y a aussi la beauté intérieure, qui est bien plus importante. Et réflechis : si je te trouvais moche, est-ce que je serais avec toi aujourd'hui, est-ce que je t'aurais dit que je t'aimais ? Tu n'es peut-être pas un top modèle, peut-être que tu n'as pas un corps parfait, mais ça, je m'en fiche, parce que pour moi, tu es le plus beau des hommes".

A cette denière réplique, Sam lui fit un sourire sincère.

Après son aveu, le coeur de Rodney s'était arêté de battre, craigant l'incompréhension de Sam voir son acquiesement tout en l'attendant paradoxalement.

Il eut un sourire amer au souvenir de leur rencontre au SGC. Elle l'avait trouvé séduisant, tout habillé peut être mais...

Tout en continuant à se fustiger lui même il écoutait le discours de Sam. Quand elle annonça qu'il n'avait pas un corps parfait cela évoqua évidemment qqchose en lui et il la regarda prêt à répliquer séchement "tu vois", mais elle continua en disant que pour elle il était le plus beau des hommes et là son coeur explosa.

Cette phrase magique lui enleva tout ses doutes. Elle l'aimait comme il était, il n'avait pas avoir honte de son corps, cela ne comptait pas, seul leur amour comptait.

Il la serra dans ses bras et lui murmura à l'oreille

"Je t'aime"

Sam avait attendu la réaction de Rodney avec appréhension. S'il décidait de ne pas la croire, elle ne saurait plus quoi faire pour tenter de le réconforter, craigant qu'il veuille arrêter leur relation. Et si ça devait arriver, Sam se demandait comment elle continuerait à vivre normalement, sans le Canadien à ses côtés.

Ce fut un grand soulagement pour elle quand Rodney la serra contre lui, et lui avoua qu'il l'aimait. Sam l'enlaça, posant une main sur sa hanche. Puis, avec un grand sourire, elle le regarda dans les yeux.

- "Est-ce que tu va mieux, maintenant ? demanda-elle doucement.

En attendant sa réponse, Sam resserra son étreinte, et posa sa tête dans le creux de l'épaule du scientifique, savourant cet instant.

Rodney mit un certain temps à répondre à Sam, trop sur son petit nuage pour parler. Il poussa d'abord un grognement satisfait avant de l'embrasser langoureusement. Il parvint enfn à détacher ses lèvres des siennes pour lui adresser son plus beau sourire et un regard brillant d'émotions

"Si je vais mieux? je n'ai jamais été aussi heureux"